Gabon: l’organisation du One Planet summit, une fuite en avant d’Ali Bongo selon le RPM
L’annonce de l’organisation à Libreville, en mars 2023, à l’initiative de la France et du Gabon, du 5ème Sommet One Planet sur le climat et la biodiversité n’a pas manqué de susciter des réactions au sein de l’opinion. La première en date est celle du Rassemblement pour la patrie et la modernité, qui par l’entremise de son secrétaire exécutif Faustin Bilie Bi Essone, a estimé que la tenue de cette rencontre est un « nouvel enfumage au peuple gabonais et à la communauté internationale ».
Si l’annonce de la tenue de cette rencontre internationale a été saluée par de nombreux acteurs œuvrant dans la préservation de l’environnement et de la biodiversité, pour cette formation politique il n’en est rien. Tout en reconnaissant l’importance de « la lutte contre les effets du changement climatique qui constitue, à l’heure actuelle, une question importante à l’échelle planétaire », elle a jugé que l’organisation de ce sommet sonne comme une récupération politique.
Pour le secrétaire exécutif du RPM, l’accueil de ce “One planet summit” est une « fuite en avant d’Ali Bongo qui cherche à distraire le peuple par l’organisation d’un sommet censé lui donner une certaine crédibilité aux yeux de la communauté internationale ». « Si la lutte contre les effets du changement climatique constitue cela ne saurait justifier la récupération politicienne et le forcing diplomatique faits depuis des mois autour de ces questions cruciales », a lancé Faustin Bilie Bi Essone.*
Dans la foulée, le Rassemblement pour la patrie et la modernité a fustigé la position du président Emmanuel Macron qui associe la France à « une lamentable opération qui vise à masquer l’échec patent d’Ali Bongo et son manque de résultats probants après quatorze ans à la tête du pays ».