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Gabon: l’Observatoire chrétien pour la paix inquiet du taux de chômage

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Le lundi 27 juin dernier, les membres de la plateforme d’actions humanitaires et de défense des droits de l’Homme et du corps de Christ réunis au sein du collectif Observatoire chrétien pour la paix (OCP) ont tenu un point de presse. Occasion pour ces derniers de faire part de leurs inquiétudes sur le secteur éducatif gabonais, au regard du taux de chômage galopant dans le pays, rapporte Gabonreview.

Alors que les Baccalauréats général et technologique ont livré les résultats du 1er tour sur toute l’étendue du territoire, il semble judicieux de se pencher sur l’orientation des futurs lauréats après l’obtention de ce précieux sésame. Et pour cause, l’Université Omar Bongo et les autres universités et grandes écoles publiques sont confrontées au problème de la surpopulation estudiantine due à l’absence de nouvelles structures d’accueil. Ajoutée à cela, la recrudescence du chômage. 

Ainsi, l’Observatoire chrétien pour la paix (OCP) a exprimé le lundi 27 juin dernier ses inquiétudes sur les dysfonctionnements au sein du secteur éducatif gabonais. Lequel peine à contrer la croissance du chômage dans le pays. « La fin sans heurt de l’année scolaire au Gabon est une petite consolation. C’est l’iceberg visible du gros panier de difficultés auxquelles sont confrontées actuellement un grand nombre de nos différents compatriotes. Nous continuons à former à organiser des examens sans s’occuper des lendemains de ces jeunes formés » a déclaré le coordonnateur général de l’OCP, Max Alexandre Ngoua.

Pour l’OCP, la priorité est passée de la jeunesse à la gent féminine à qui a été dédiée une décennie. « Mais parmi tous ces jeunes, les femmes sont les plus nombreuses car elles constituent plus de 54 % de la population gabonaise », a noté Max Alexandre Ngoua. Face au chômage galopant, la plateforme qu’il coordonne demande au gouvernement la réouverture de toutes les écoles professionnelles ENA, EPCA INFASS, ENI, ENAM et l’organisation des concours accessibles aux jeunes diplômés des universités. Un constat des faits qui devrait interpeller les plus hautes autorités afin que les solutions idoines soient proposées.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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