Gabon : Libreville hôte d’une conférence sur la démystification des cultures endogènes animée par Pr. Babou Niang

Le Professeur Babou Niang, expert international en sciences et traditions africaines, organise une conférence inédite sur la démystification des cultures endogènes le samedi 20 septembre 2025 à la Chambre de commerce de Libreville. Une rencontre qui a pour objectif d’apporter des connaissances traditionnelles sur les pratiques telles que la sorcellerie, ou la magie, qui ont longtemps été cachées au peuple africain.

Chef suprême de la magie en Afrique, le Pr. Babou Niang revient sur le devant de la scène gabonaise après 32 ans. Désormais président du Réseau des valeurs traditionnelles ancestrales et expert international en sciences et traditions africaines, il entend partager un message clair. Pour le professeur, il est temps d’ouvrir les yeux du peuple africain afin que ceux-ci puissent avoir une autre vision de leur us et coutumes.

Une conférence qui sonne comme un réveil pour les africains

Le rendez-vous traditionnel de ce week-end réunira 32 intervenants venus de divers horizons. Chercheurs,praticiens et gardiens de traditions prendront la parole afin d’édifier le public sur les pratiques anciennes. «  Il faut que l’on sache que nos ancêtres ne vivaient pas dans le mensonge comme on veut nous faire croire »,a déclaré le Pr. Babou Niang.

Selon le Chef suprême de la magie en Afrique, il est urgent que le continent revisite son passé afin d’en tirer des leçons. « Il faut que l’Afrique se ressaisisse et regarde ce qui n’a pas marché. Il est temps que nous, les détenteurs de secrets, puissions donner ce que nous connaissons », a-t-il insisté. Un réveil dont il n’a pas manqué de souligner l’importance de préserver les traces. « Tous nos grands savants sont morts sans laisser de traces. Et certains qui en ont laissé, n’ont pas été compris », déplore le Chef de la magie en Afrique.

Au-delà de démystification des cultures endogènes, le professeur Babou Niang espère offrir un espace de dialogue et de vulgarisation où la tradition africaine pourra s’exprimer loin des préjugés construits autour. Une manière simple mais efficace de lever le voile de la méconnaissance sur des pratiques souvent méprisées, mais qui constituent le socle identitaire des peuples africains.