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Gabon: Libreville hôte des Assises Africaines de la cybersécurité

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C’est au Gabon, précisément à Libreville que se tiendront, du 24 au 25 février prochain, les premières Assises Africaines de la cybersécurité (AAC). Pour l’ensemble des acteurs de la cybersécurité africains et internationaux, il sera question d’édifier les décideurs publics et privés sur les enjeux stratégiques des pays africains dans ce secteur clé du numérique.  

Source d’enjeux à la fois économiques, politiques et géopolitiques, la cybersécurité constitue l’un des principaux défis des pays africains désireux d’être en phase avec leur temps. C’est fort de ce constat, que l’Afrique s’oriente vers la matérialisation d’une approche commune à la fois en termes de perception et d’objectifs. A cet effet, les acteurs dudit secteur seront présents à Libreville du 24 au 25 février prochain dans le cadre des Assises Africaines de la cybersécurité (AAC).

Avec un taux d’entreprises déclarant avoir subi au moins une cyber-attaque en hausse de 82% en 2020 contre 65% en 2019, la « cyber-résilience » devient un thème de plus en plus commun. Exacerbée par la crise sanitaire qui a entraîné le développement du télétravail et donc du tout internet, celle-ci semble donc plus que jamais d’actualité. Des données qui n’échappent pas aux gouvernements africains qui sont confrontés eux aussi depuis quelques années à une multiplication des menaces cybernétiques.

Placées sous le thème « La cyber résilience des entreprises et des Etats », ces rencontres organisées grâce au soutien du CESIA, de la Société d’Incubation Numérique du Gabon (SING) et la Chambre de Commerce de Libreville seront l’occasion d’aborder de manière efficiente les problématiques liées au Cyber. Elles  seront, de ce fait, marquées par des échanges de haut niveau sur les débats africains en matière de sécurité et souveraineté numérique. Mais aussi par l’organisation de tables rondes et un concours de hacking visant à contribuer à la formation de jeunes afin d’identifier des talents pour les entreprises locales.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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