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Gabon: les travaux de réhabilitation du Lycée technique national Omar Bongo à l’abandon

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Établissement public à vocation professionnelle qui propose des baccalauréats allant de la série ACA à F3 en passant par les séries ACC, CG, F1 ou encore F2, le lycée d’Ileka de Moabi n’est que l’ombre de lui-même. Salles de classe inexistantes, bâtiments en piteux état et abandonnés, tel est le désolant spectacle qu’offre cette structure dont les travaux débutés il y a plus de 12 mois n’ont toujours pas été achevés. Un mal aussi bien pour les apprenants que le corps enseignant et administratif de cette structure qui sont toujours en attente de l’achèvement du chantier. 

Alors qu’en 2019, un atelier sur le Programme d’investissement de la formation professionnelle, avait souligné l’ambition du gouvernement de faire de l’enseignement technique le fer de lance de la politique publique en matière d’éducation, les structures censées accueillir ces apprenants sont pourtant encore loin d’être aux normes. Pis, certaines sont de véritables éléphants blancs dont les travaux ne sont toujours pas livrés.

[acl_also_read title=”LIRE AUSSI” text=”Moabi: le lycée professionnel d’Ileka à l’abandon depuis 17 ans”link=”https://gabonmediatime.com/moabi-le-lycee-professionnel-dileka-a-labandon-depuis-17-ans/“]

C’est le cas notamment du Lycée technique national Omar Bongo, établissement autrefois réputé pour la qualité de son enseignement notamment à travers ses résultats aux différents examens nationaux, ledit établissement, n’est aujourd’hui plus que l’ombre de lui-même. Bâtiments vétustes ou abandonnés, salles de classe de fortune où se côtoient toutes sortes de reptiles, la structure scolaire est devenue un véritable dépotoire. 

Pourtant des travaux de réhabilitation avaient été annoncés. Pour preuve, la pancarte placée à l’entrée du LTNOB, aux allures désormais d’un énième coup de com des autorités gouvernementales. L’abandon dont fait l’objet cet établissement devrait interpeller le ministère de tutelle, afin qu’il offre un cadre d’apprentissage adéquat aux élèves des écoles primaires, collèges et lycées du Gabon. Gageons que cet appel à l’aide soit entendu par Camelia Ntoutoume-Leclercq, ministre de l’Éducation nationale.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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