Derniers articlesSOCIETE

Gabon: les transporteurs terrestres attendent une communication gouvernementale pour baisser les prix

Lire cet article

Réagissant au maintien par les transporteurs terrestres de la hausse des prix dans les transports en commun, le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Sylteg) par l’entremise de son président, Jean Robert Menie, a indiqué que les opérateurs économiques de ce secteur attendaient une communication gouvernementale pour baisser les prix. Une situation qui a une incidence indéniable sur les usagers. 

Majoré à la suite de la découverte du patient zéro en mars mars 2020, le prix du transport urbain n’a pas cessé de grimper en flèche. Au demeurant, les transporteurs terrestres notamment ceux qui exercent dans les taxis et autres clandos n’ont pas hésité à se tailler la part du lion. Avec le prix du trajet classique qui a quadruplé. Ces derniers arguant que la réduction du nombre de passagers les y a contraints. Seulement, malgré la levée de l’ensemble des mesures restrictives, les opérateurs économiques ne semblent pas décidés à revenir aux anciennes tarifications.

Une inflation qui ne s’explique plus d’autant plus que la mesure concernant la limite de places a elle aussi été levée. Interrogé sur le sujet, le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon, estime que pour un retour à la normale, le ministre des Transports doit s’exprimer clairement sur la question. « Nous attendons que notre ministre de tutelle s’exprime publiquement sur le sujet comme au début de la pandémie », a déclaré Jean Robert Menié.
Une intervention qui prend tout son sens quand on se rend compte qu’à ce jour, Brice Paillat n’a pris aucun acte administratif de portée générale en vue du retour à la normale. Devrait-on se limiter à l’annonce du Chef de l’État? Pour l’instant, les trajets en bus et petits taxis demeurent facturés comme au temps fort de la crise sanitaire. Une situation injustifiable tant le contexte a changé. Vivement que le membre du gouvernement s’y penche pour stopper l’hémorragie.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page