A La UneDerniers articlesSOCIETE

Gabon: les régies financières maintiennent leur grève générale illimitée

Lire cet article

C’est au cours d’un point de presse animé ce vendredi 17 décembre 2021 que la Fédération des collecteurs des régies financières (Fesyrefa) a tenu à éclairer l’opinion sur le déroulement de son mouvement de grève. Occasion pour les responsables de cette organisation syndicale de réaffirmer leur position quant à la poursuite de ce mouvement, ce malgré le paiement de la prime du mois de novembre dans son intégralité.

Entamée depuis le 25 novembre dernier, la grève générale au sein des Régies financières et administrations assimilées, est loin d’avoir connu son épilogue. La preuve avec la récente sortie de la principale organisation syndicale du secteur qui a dénoncé les agissements du gouvernement qui peine à répondre à leurs revendications. 

Selon les responsables de la Fesyrefa, ces revendications portent essentiellement sur le retour aux fondamentaux avec autonomisation des administrations et une contractualisation des objectifs budgétaires; la poursuite des régularisations des situations administratives pendantes et le nettoyage du fichier des effectifs et des primes issus des audits réalisés en 2017. 

Revenant sur le paiement de la prime de performance budgétaire (PPB) de manière intégrale le mercredi 15 décembre 2021 « ne constituait nullement un point de revendication ni une question préjudicielle à l’ouverture de toutes négociations ». « A bien y regarder, cette pirouette qui vise à faire croire aux plus hautes autorités de la République en tête desquelles Monsieur le président de la République que les recettes exceptionnelles peuvent aisément financer la PPB est un leurre tendant à nous éloigner des véritables débats portant sur les dispositions de ces décrets qui sont source de dysfonctionnement de nos administrations », ont-il martelé. 

Face au statu quo qui semble s’être installé avec le gouvernement, la Fédération des collecteurs des régies financières a reaffirmé qu’elle « est et demeure en grève générale », indiquant au passage que le service minimum actuellement de 7h30 à 10h30, pourrait être révisé dès la semaine prochaine. 

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page