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Gabon: les précisions de Vincent de Paul Massassa sur l’exploitation du gisement de dolomie par Comilog

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Présent ce mardi 25 mai devant les honorables députés en tête desquels Barnabé Indoumou Mamboungou, député du 3ème siège de la Lolo Bouenguidi, Vincent de Paul Massassa s’est expliqué sur la situation du gisement de dolomie. Rappelant notamment que ladite carrière « a fait l’objet d’une étude d’impact environnemental et social validée par le ministère en charge de l’Environnement », le ministre des Mines a insisté sur le fait que « les quantités extraites de ce gisement sont assujetties au paiement de la taxe d’extraction ».

Exploité par la SOCOBA pour le compte de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), le gisement de dolomie situé à Lastourville dans la province de l’Ogooué-Lolo, a fait l’objet d’un examen minutieux de la part de Barnabé Indoumou Mamboungou, député du 3ème siège de la Lolo Bouenguidi. Évoquant notamment une exploitation qui se fait « à la limite de la discrétion voire à la sauvette », ce dernier a ainsi tenu à clarifier la situation autour de ce gisement lors de la session de ce mardi, à laquelle participait Vincent de Paul Massassa.

En effet, répondant aux questions de l’honorable député, le ministre des Mines a notamment tenu à « rassurer la représentation nationale que les dossiers de demande d’attribution des autorisations ou permis d’exploitation des carrières sont instruits conformément à la loi en vigueur », avant d’indiquer « que toute instruction des dossiers par l’administration en charge des Mines se fait dans le strict respect de la loi régissant ce secteur ». Une manière pour lui de battre en brèche une quelconque volonté de « mystifier » l’opinion sur ce dossier.

Insistant sur le fait que la carrière dont il est question « a fait l’objet d’une étude d’impact environnemental et social validée par le ministère en charge de l’Environnement après une consultation publique préalable des populations en collaboration avec les autorités locales », Massassa a donc montré patte blanche devant l’assemblée, rappelant ainsi le caractère « légal » de cette exploitation dont « les quantités extraites sont assujetties au paiement de la taxe d’extraction ». 


Si le fait que l’exploitant ne dispose que d’une « autorisation d’exploitation temporaire » a quelque peu intrigué l’honorable député, les assurances du membre du gouvernement sur le fait que ce gisement contribue à hauteur de « 20% des montants payés par la Comilog au titre de l’acquittement de la taxe d’extraction » ont balayé les derniers doutes qui subsistaient. Par contre, quand on sait que les substances minérales extraites de cette mine sont utilisées comme intrants dans le Complexe Métallurgique de Moanda qui génère près de 30 milliards de FCFA de chiffre d’affaires annuel, nul doute que les autorisations définitives ne devraient pas tarder.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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