Gabon: les forces de l’ordre édifiées sur le respect des droits humains aux frontières
Du 05 au 09 décembre la capitale gabonaise Libreville accueille une session de formation des agents des forces de police et de gendarmerie des États de la Communauté économique de l’Afrique centrale (CEEAC). Axée sur la gouvernance des frontières fondée sur les droits humains, cette session permettra d’outiller les participants sur les mesures d’entrée et la protection des réfugiés, des demandeurs d’asile, apatrides et migrants.
Organisée à l’initiative du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), la coopération allemande et le Comité des chefs de police de l’Afrique centrale (CCPAC) cette rencontre a pour objectif de développer un module de base sur la gestion des réfugiés et autres personnes bénéficiant d’un statut spécial susceptible d’être harmonisé au niveau régional. A terme, il s’agira de garantir un espace de protection pour les réfugiés et autres catégories protégées par le droit international permettant la mobilité humaine.
Une rencontre qui a vu la participation des forces de l’ordre, les représentants des commissions transfrontalières nationales, les représentants des académies de police des membres et partenaires du CCPAC, du Gabon, Guinée équatoriale, Congo, et du Sao Tomé et Principe participent durant cinq jours au programme de formation des formateurs sur la gouvernance des frontières fondées sur les droits humains.
Selon le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, Séraphin Ibouanga, il s’agit principalement « de constituer une équipe de formateurs capables de dispenser les cours sur les droits humains et les mesures de protection aux frontières ». Aussi, pour les Nations-Unies cette formation est fondamentale pour les forces de l’ordre en charge des frontières.« Les frontières constituent une zone de passage pour la migration mixte et cela nécessite une gestion efficace pour identifier, repenser et lutter contre la traite et les trafics et protéger toutes les victimes et les personnes vulnérables dont les femmes, les filles et les enfants », a souligné l’ambassadeur de l’Union européenne au Gabon, Rosario Bento Pais.