Gabon: les Forces de l’ordre édifiées sur la procédure en cas d’interpellation d’un mineur
Ce mercredi 19 janvier 2022, le ministère de la Justice représenté par le directeur général des affaires sociales, de la protection de l’enfant et de l’assistance judiciaire, Linda Bongo Ondimba, s’est rendu dans les commissariats de police et les brigades de gendarmerie de la commune de Ntoum. Il était question pour cette dernière de poursuivre la campagne de vulgarisation du Code du droit de l’enfant et édifier les agents de forces de l’ordre sur la procédure à suivre en cas d’interpellation d’un mineur.
Débutée depuis le 13 janvier 2022, la campagne de vulgarisation du Code du droit de l’enfant s’est poursuivie dans la Commune de Ntoum. En effet dans le chef-lieu du département du Komo-Mondah Le directeur général des affaires sociales, de la protection de l’enfant et de l’assistance judiciaire a tenu à sensibiliser les forces de l’ordre sur ces nouvelles dispositions en matière d’interpellation de mineurs.
A cet effet, Linda Bongo Ondimba a expliqué que dans le cadre de l’interpellation d’un mineur ce dernier ne peut plus être auditionné sans la présence d’un travailleur social. Il faut souligner qu’il existe deux types de conflits chez les mineurs à l’instar des conflits familiaux et les conflits avec la loi.
Pour ce faire, elle a édifié les forces de sécurité et de défense en poste à Ntoum sur les nouvelles dispositions contenues dans le Code de l’enfant. « Dans le cadre d’un mineur qui est en conflit avec la loi, il faut un travailleur social spécialisé qui vient du service Action Educative en Milieu AEMO dont le siège se trouve au ministère de la justice » a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, Linda Bongo Ondimba a tenu à préciser qu’au terme de cette campagne, une évaluation sera faite en vue de savoir ce qui freine l’application des textes de loi. Notons que cette campagne de sensibilisation sur la vulgarisation du Code du droit de l’enfant prendra fin le 2 février prochain.
Esther Kengue
Stagiaire