Les étudiants de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) ne savent plus où donner de la tête depuis leur éviction du Campus universitaire au mois de juillet dernier. Et pour cause, les travaux de réhabilitation devant être menés sont au stade embryonnaire et l’ensemble des étudiants rencontrent toutes les peines du monde pour se reloger à leurs frais.
Les conditions de vie et d’apprentissage des étudiants de l’université des sciences et techniques de Masuku s’aggravent de plus en plus depuis qu’ils ont été contraints de quitter le campus universitaire pour cause de travaux de réhabilitation des bâtiments. Pourtant, 3 mois après, il n’existe aucune avancée dans lesdits travaux de rénovation. Les clichés parvenus à la rédaction de Gabon Media Time (GMT) révèlent une facette sombre de Mbaya.
Dortoirs immondes et d’une vétusté avérée tant de la structure que des meubles qui y sont installés. Autant dire qu’aucune réhabilitation n’est perceptible comme convenu dans le cahier de charges du ministère des travaux établi comme maître-d’ouvrage et l’entreprise adjudicataire Concept group. Les étudiants sont impuissants face à la décrépitude des bâtiments de leur université.
Une situation ubuesque quand on sait que ces travaux sont censés être financés par la provision pour l’investissement diversifié (PID) et la provision investissement en hydrocarbures (PIH). Pour sa part, la communauté estudiantine craint de ne pas pouvoir joindre les deux bouts à l’orée de la reprise des cours. ‹‹ La rentrée c’est dans une semaine jusqu’à la il n’y a rien et nous sommes dehors, on doit louer, déplore ›› un Mbayiste.
Un véritable casse-tête pour la majorité des étudiants de l’Université des sciences et technique de musuku qui ne sont pas originaires de la province du Haut-ogooué. Dos au mur, ces derniers doivent donc cravacher pour s’offrir le luxe d’aller en location où les montants mensuels avoisinent 60.000 FCFA pour ce qui est d’une simple chambre. Gageons que le Pr. Patrick Mouguiama-Daouda saura trouver la solution idoine à ce départ de feu qui pourrait à nouveau embraser Mbaya.