Gabon: «les étudiants composent sans être inscrits à l’UOB» selon le Snec
Réunis à l’occasion d’une récente déclaration de presse, les membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs section UOB ont passé au crible les incongruités de ce temple du savoir. Au nombre de celles-ci, le dérèglement calendaire et le « bricolage assumé » qui conduit un nombre d’étudiants à composer sans être inscrits.
Les années se suivent et se ressemblent au sein de la première université publique du Gabon créée en 1970. l’Université Omar Bongo était alors le fleuron du système éducatif gabonais vanté à l’international à telle enseigne que les étudiants d’autres pays consentaient à payer le prix fort pour y poursuivre leurs études post baccalauréat. Seulement, aujourd’hui l’Alma mater n’est que néant.
Preuve de ce recul apparent, l’impossibilité du rectorat à définir de manière cohérente un calendrier de cours sans chevauchement d’années universitaires. À ce propos, le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs a décidé de monter au créneau pour dénoncer le risque qui guette cet établissement embarqué dans ce pataugis.
« La solution trouvée par la tutelle, un trompe-l’œil là aussi, c’est le bricolage assumé qui conduit même un nombre important d’étudiants à composer sans être inscrits, conséquence de la précarité informatique et numérique de l’institution », a souligné le Pr. Mathurin Ovono Ébè. Pour le président du Snec-UOB, le logiciel «Duo» censé fluidifier la production des procès-verbaux est moins une solution qu’un problème de plus. Sapristi !