Derniers articlesSOCIETE

Lébamba : cri de détresse des enseignants de l’école publique de Lepoye à l’abandon

Ecouter l'article

Le lundi 18 décembre 2023, les enseignants de l’école publique de Lepoye à environ 60 kilomètres de Lébamba dans le département de la Louetsi-Wano ont par la voix du directeur de ladite école, Jean Landry Boulondo, lancé un cri de détresse aux autorités de la Transition. Et pour cause, leur établissement est à l’abandon.

Le rétablissement de la bourse scolaire et la mise à disposition de 1000 postes budgétaires pour les enseignants démontrent la volonté du Général Brice Clotaire Oligui Nguema de faire de l’Education nationale une priorité. Toutefois, de nombreux établissements de l’intérieur du pays se sentent délaissés. C’est le cas notamment de l’école publique de Lepoye qui nécessite une intervention urgente des autorités compétentes en l’occurrence Camélia Ntoutoume Leclercq

Une école publique délabrée

Les conditions de travail pour les enseignants et d’apprentissage pour les élèves à l’intérieur du pays sont de plus en plus difficiles en raison du délabrement des infrastructures scolaires comme c’est le cas à Lepoye. Salles de classe décrépites, toits qui fuient, équipements pédagogiques obsolètes, ce sont là les réalités auxquelles les éducateurs font face au quotidien. Ces conditions dégradantes démoralisent les enseignants et mettent en péril l’éducation des élèves. C’est pourquoi Jean Landry Boulondo, directeur, lance un cri pour dénoncer l’agonie de l’établissement dont il a la charge.

Le cri de détresse des enseignants de l’école publique de Lepoye est un appel à l’action que le ministre de L’Education nationale ne devrait pas ignorer. Les programmes de réhabilitation et extension ne devraient pas se limiter aux grandes villes. En effet, il est temps de reconnaître l’état de délabrement des établissements de l’hinterland et de restaurer la dignité de ces écoles publiques. Et ce afin de garantir un avenir éducatif prometteur pour les enfants de ces localités.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page