Gabon : les agents des sucreries du Gabon sollicitent l’arbitrage de l’État pour le paiement de leurs droits
Jeudi 25 janvier 2025, les agents des sucreries du Gabon à Franceville, dans le Haut-Ogooué, ont demandé l’intervention de l’État pour résoudre un différend lié au paiement de leurs droits légaux. Leur requête, adressée au préfet de la Passa, Rafaël Obali, concerne un « bonus de bonne séparation » promis par l’ancien propriétaire, Sucaf, et contesté par le nouveau propriétaire, le groupe MFB.
Le litige porte sur la nature de ce bonus. Les agents estiment qu’il leur revient de plein droit lors de leur départ à la retraite, tandis que le groupe MFB soutient qu’il n’a aucune obligation de le verser à nouveau. Cette divergence a poussé les employés à demander une analyse des accords en vigueur.
Une réunion pour clarifier les accords d’entreprise
Une rencontre, présidée par le préfet Rafaël Obali, a réuni les partenaires sociaux et la direction des sucreries du Gabon pour tenter de trouver un terrain d’entente. « Les sucreries du Gabon sont la reprise d’un investisseur, à savoir le groupe MFB. Nous sommes venus clarifier les négociations des accords d’entreprise entre les employés et l’employeur, suite à l’appel des employés qui veulent s’assurer que leurs droits seront respectés », a déclaré le préfet, saluant des échanges constructifs.
Ousmane Mabignath Sall, directeur général des sucreries du Gabon, a sollicité l’arbitrage de l’État pour établir les responsabilités de chaque partie. « Le groupe MFB Gabon respecte les directives établies par l’État. Cependant, nous demandons une clarification des accords passés pour apporter une solution définitive », a-t-il expliqué.
Un arbitrage gouvernemental attendu
Le dossier a été transmis aux autorités compétentes. Le gouvernement devra trancher cette affaire, qui pourrait définir un précédent dans la gestion des droits des employés en cas de cession d’entreprise. Les agents espèrent que cette intervention garantira le respect de leurs droits et une issue favorable à leurs revendications.
GMT TV