Gabon: les agents des Eaux et Forêts toujours vent debout
La décision a été prise à l’issue de la dernière assemblée générale du Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêt (Synapef) qui s’est tenue le lundi 22 février dernier. En effet, face à la non–considération de leurs revendications de la part de leur tutelle, les syndicalistes en appellent à l’arbitrage des plus hautes autorités de l’Etat.
Cette cessation d’activité serait consécutive à la non-satisfaction par leur tutelle de leurs revendications. Il s’agit entre autres du retard des paiements du RIB et de la léthargie observée au sein des commissions censées faire aboutir ledit dossier. « Considérant la non-satisfaction jusqu’à ce jour des revendications légitimes des agents, et l’inconsistance notoire de l’autorité le Synapef et le Synagren en appellent à l’arbitrage des hautes autorités de l’Etat en tête desquelles le président de la République et le chef du gouvernement », a déclaré Didier Atome-Bibang, président du Synapef.
Il faut rappeler que le 02 septembre 2020 lors du premier mouvement, un protocole d’accord de sortie de crise avait été signé entre la tutelle et les syndicats. Lequel engageait l’administration du Pr. Lee White a satisfaire les revendications légitimes des agents qui a eu pour incidence de suspendre la grève générale illimitée. Mais plus de cinq mois plus tard, rien n’est toujours fait.
Dans un contexte où de nombreux secteurs sont gelés, ce mouvement d’humeur pourrait donc impacter l’activité économique du pays. Les regards sont donc rivés vers le président de la République Ali Bongo Ondimba ainsi que le chef du gouvernement afin qu’ils tranchent dans cette affaire et ainsi ce ministère qui depuis des mois tourne au ralenti pourra reprendre son envol. Reste désormais à savoir si leur appel sera entendu afin qu’une solution définitive soit trouvée.