Gabon : les agents de l’ARTF déplorent des conditions de travail exécrables
Décidément la problématique des conditions de travail au sein de l’administration publique semble ne semble épargner aucun département ou entité de l’État qui peine à assurer de manière optimale leur mission, ceci combiné par la gestion pour le moins discutable de certains responsables. C’est notamment le cas au sein de l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires (ARTF) où de plusieurs déplore des manquements non seulement sur le plan matériel mais aussi sur la gestion des ressources humaines.
Si le rapport final du recensement biométrique des agents publics diligenté par le gouvernement laissait déjà entrevoir des disparités au sein de plusieurs administrations, la réalité serait encore plus dramatique. En effet, outre le fait que près de 40% d’entre eux affirment ne pas être satisfaits de leurs conditions de travail, pas moins de 36,4% des agents recensés affirment également ne pas disposer d’une simple table de travail.
Les agents de l’ARTF serrés comme des sardines
La preuve au sein de l’Autorité de Régulation des Transports Ferroviaires qui ne disposerait pas de moyen pour effectuer leur tâche de manière optimale. Un élément qui peut d’ailleurs aisément se vérifier, puisque bon nombre d’agents assure ne pas disposer de bureau. « Nous sommes obligés de nous serrer dans des bureaux très exigus », nous a confié un agent sous couvert de l’anonymat. Par ailleurs, certains agents déplorent la gestion pour le moins contestable du secrétariat exécutif qui ne tiendrait pas compte des compétences de certains agents qui depuis des années ne bénéficieraient pas de promotion.
Toute chose qui selon les agents rendrait inopérante l’exécution de ses missions notamment le contrôle et l’audit des exploitants du chemin de fer. A cela s’ajoute la problématique du versement des cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) qui pour certains agents est géré dans l’opacité, la non prise en compte des ayants droit par l’assurance Ascoma ou encore le silence pour le moins curieux sur le paiement du 13 mois.