Gabon: les 122 agents licenciés de Pizolub s’en remettent à Ali Bongo
C’est ce lundi 31 mai 2021 que le collectif des employés de ladite société a tenu à dénoncer les décisions arbitraires prises par Jean-Marie Nkombe Wora et Michael Robert Aworet, respectivement Directeur général et Directeur administratif et financier. Fort de ce qui précède, les 122 agents mis en chômage pour « motif économique fallacieux » ont sollicité l’intervention du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba.
Près de deux mois après la communication faite par Placide Obame Assoumou, chef de service Communication de Pizolub sur la situation inquiétante de leur employeur, matérialisée par le non-paiement de salaires depuis plus de 5 mois aux agents, le Collectif des employés de ladite entreprise sont à nouveau montés au créneau. Et ce, d’autant plus que leurs revendications ne semblent avoir eu aucune résonance dans les oreilles des plus hautes autorités de leur secteurs d’activité en tête desquelles Vincent De Paul Massassa.
Pour ces derniers, ce silence serait « entretenu et voulu ». S’estimant laissés-pour-compte, le Collectif des employés de Pizolub a décidé de s’en remettre à l’arbitrage du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba qui a fait de l’industrie, un pilier de son plan d’actions dénommé « Gabon Emergent à l’horizon 2025 ». Une noble ambition qui risque fort d’être compromise par les carences de fonctionnement observées dans plusieurs structures publiques telle Pizolub S.A. qui « se meurt » dans les méandres de l’amateurisme de sa nouvelle direction. D’ailleurs, il y a quelques jours, la fille du Président du conseil d’administration de ladite société annonçait la fermeture définitive d’une direction via WhatsApp. Sapristi !
Condamnés à attirer le diable par la queue, les 122 agents concernés par ce retrait des effectifs ont rappelé à Ali Bongo Ondimba sa promesse faite à l’endroit des populations qui l’ont élu. « Vous ne serez heureux que lorsque les Gabonais seront heureux ». Au terme de la présentation des maux auxquels ils font face, recourir au chef de l’État. « Sauvez nos emplois, sauvez Pizolub, […] Notre ardent patriotisme pour voir notre belle Industrie retrouver ses lettres de noblesse et participer en toute Confiance à la prospérité partagée du Gabon Industriel et des Services que vous avez toujours souhaité, est notre seule motivation », ont-ils conclu. Espérons qu’ils seront entendus par le sommet de l’État.