Gabon: Lee White minimise l’impact de la recrudescence des séismes
Faut-il craindre d’importants dégâts lors de la survenance des légers tremblements de terre observés ces derniers jours dans plusieurs localités du pays? C’est la question à laquelle le ministre chargé de l’Environnement Lee White a tenté de répondre après un nouveau séisme ce mercredi 10 mars 2021. En effet, pour le membre du gouvernement, il n’y avait pas lieu de craindre, le Gabon n’étant « pas traversé par des grandes failles ».
Si selon le Centre allemand de recherche en géosciences (GFZ) cité par le site volcanodiscovery, le séisme qui a frappé ce mercredi 10 mars 2021 à 00h07 plusieurs villes du centre et du sud du pays n’aurait pu causer que très peu « de dommages importants, autres que des objets tombant d’étagères, des fenêtres cassées, etc. », le ministre de l’Environnement a tenté de rassurer l’opinion sur les risques inhérents à la recrudescence de ce phénomène.
Citant le professeur de géosciences à l’Université de Poitiers en France, Abder El Albani, par ailleurs chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Lee White a expliqué que ce tremblement de terre serait « normal ». Il a expliqué pour ce faire que le phénomène serait dû « au fonctionnement normal des failles à cause de l’ouverture continue produite au milieu de l’Atlantique qui repousse les continents africains et américain ».
Revenant sur les craintes d’un tremblement de terre beaucoup plus fort, le ministre de l’Environnement s’est voulu rassurant en affirmant qu’il n’existerait pas de risque à ce niveau. « Le Gabon, contrairement à d’autres pays, comme la région d’Agadir au Maroc, n’est pas traversé par des grandes failles », a indiqué Lee White.
