Gabon: le traitement de déchets au coeur de la rencontre entre Carmen Ndaot et la BEI
Débutés en février 2020, les échanges entre le gouvernement gabonais et la Banque européenne de l’investissement (BEI) se sont poursuivis ce lundi 9 août 2021. Axées sur le projet de construction d’un centre de traitement et de valorisation des déchets dans le Grand-Libreville, celles-ci viennent d’ailleurs de prendre un tournant décisif avec cette séance de travail entre Carmen Ndaot et la délégation de la BEI conduite par Jean-Jacques Forte.
Plus que jamais un enjeu majeur de développement, la gestion des déchets plastiques et solides demeure pourtant encore au Gabon, une réelle difficulté. Comme en témoigne l’insoluble équation de la décharge de Mindoubé, cette question peine pour l’heure à trouver une réponse concrète. C’est donc partant de ce constat, que le gouvernement a entrepris des discussions il y a un peu moins de deux ans, avec la Banque européenne de l’investissement (BEI).
En effet, bras séculier de l’Union Européenne en matière de préparation des entreprises aux changements climatiques, l’institution financière qui a débuté les échanges avec les autorités gabonaises sur cette question dès février 2020, entend désormais « aller plus loin vers la concrétisation du projet stratégique » comme l’a indiqué Jean-Jacques Forté, chargé d’affaires de la délégation de l’Union européenne au Gabon, également « satisfait du montage du dossier ».
Partie intégrante de l’initiative « Clean Oceans Project Identification and Preparation » (COPIP), qui vise à identifier et à préparer la mise en place de projets de gestion des déchets solides, des eaux usées et des eaux pluviales en Afrique subsaharienne, ce projet « vient donc de prendre un tournant décisif puisque des consultants techniques sont sur le terrain dans le cadre de sa mise en œuvre » comme l’a rappelé Carmen Ndaot.