Derniers articlesSOCIETE

Gabon: le SNEC s’insurge contre le maintien en détention de Jean Rémy Yama

Lire cet article

Le maintien en détention du président  de Dynamique unitaire Jean Rémy Yama n’a pas fini de susciter des réactions au sein de l’opinion et plus particulièrement au sein de ses collègues syndicalistes. La dernière en date est celle de la vice-présidente du Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC), Nathalie Sima Eyi, qui au cours d’un point de presse tenu le mercredi 6 juillet dernier, a condamné le maintien en détention du leader syndicale alors que son état de santé demeure préoccupant. 

Alors que l’opinion publique avait été informée de la mise en liberté concédée à Jean Rémy Yama pour motif de santé, il semble que cette décision prise par la juge d’instruction Charlène Magalie Makobia Oyé, ait été balayée d’un revers de la main par le Procureur de la République André Patrick Roponat. Un coup de théâtre que le Syndicat national des enseignants chercheurs, par l’entremise de sa vice-présidente, a tenu à dénoncer. 

 Ainsi, Nathalie Sima Eyi a fustigé ce qui selon elle s’apparente à de « l’acharnement » de la part du procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville. « Pourquoi ouvre-t-il à nouveau un dossier que son prédécesseur avait classé en indiquant qu’il s’agissait d’une affaire civile et non pénale ? Son prédécesseur avait confié l’enquête à la Police Judiciaire et n’avait pas placé Jean Rémy Yama en détention préventive. Mais André Patrick Roponat, sur les mêmes faits, confie l’enquête au B2, le place non seulement en garde à vue mais également en détention préventive » a-t-elle déclaré. 

Convaincue du harcèlement judiciaire à l’encontre de Jean Rémy Yama et en l’absence de garantie de soins appropriés à sa pathologie en milieu carcéral, Nathalie Sima Eyi  demande la relaxe pure et simple du président de Dynamique unitaire. Tout en réitérant sa sympathie et sa solidarité aux proches du détenu, la vice-présidente du SNEC a appelé la Commission nationale des droits de l’Homme, les organisations internationales, à prendre toute la mesure de ce déni de justice et à apporter leur soutien au combat pour la libération de Jean-Rémy Yama.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page