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Gabon: le SNEC barricade l’UOB, l’ENS et l’USTM

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Suite à l’enlèvement le mardi 29 juin dernier du Pr. Mathurin Ovono Ebe, les universitaires affiliés au Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) et ses démembrements avaient annoncé un durcissement du ton. C’est chose faite depuis le lundi 5 juillet 2021, à l’Université Omar Bongo (UOB), l’Ecole normale supérieure (ENS), l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) où les principales entrées ont été barricadées.

La tension entre l’exécutif et les enseignants-chercheurs semble s’envenimer davantage. Pour preuve, mécontents du traitement inhumain infligé à un des leurs en répression à son activisme syndical, le Syndicat national des enseignants chercheurs a décidé de paralyser les activités académiques et pédagogiques au sein des universités et grandes écoles publiques de Libreville et même de l’intérieur du pays.

De l’Université Omar Bongo (UOB) à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) en passant par l’Ecole normale supérieure (ENS) ainsi que l’Institut de technologie d’Owendo (ITO), les portails principaux sont tout simplement barricadés. A ce propos, les grévistes ont justifié ce mouvement d’humeur qui devrait évoluer selon la réactivité du gouvernement quant à la prise en compte de leur cahier de charges.

« C’est la grève du Snec-national et la section ENS étant un démembrement du Snec national, nous nous alignons bien évidemment sur ce combat transversal dont les points figurent sur la banderole affichée dans tous les portails des établissements d’enseignement supérieur affiliés au Snec », a confié la vice-présidente du Snec-ENS. Pour rappel, les revendications portent principalement sur la régularisation des situations administratives des enseignants du supérieur et l’augmentation des capacités d’accueil dans les universités et grandes écoles.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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