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Gabon : le site d’Andem plébiscité pour la construction de Libreville 2

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Annoncée en novembre dernier par le Général Brice Clotaire Oligui Nguéma, la construction de Libreville 2 semble désormais avoir franchi un cap dans l’esprit des dirigeants. Cette « ville éblouissante et fière » comme présentée par le président de la Transition à l’occasion de son discours de vœux à la nation du 31 décembre dernier, devrait être située à Andem. Un site déjà plébiscité pour la construction du nouvel aéroport de Libreville et celle d’une zone agricole à forte productivité (ZAP). Deux projets phares du régime d’Ali Bongo, qui n’ont finalement jamais vu le jour. 

Moins de 3 mois après avoir reçu des professionnels du secteur réunis au sein de l’Ordre gabonais des architectes, la maquette de la future « ville éblouissante et fière », le président de la transition et son gouvernement militaire, n’ont pas tardé à l’inscrire dans leurs « projets prioritaires ». Dénommé Libreville 2, ce projet grandiloquent pourrait ou devrait, en fonction de sa mise en œuvre ou non, être situé en périphérie de l’actuel capitale, précisément à Andem. Une zone d’interventions multiples. 

En effet, dans le plan national de développement actuellement en réflexion, la construction de cette ville nouvelle figure en bonne place, puisqu’elle est inscrite au titre des projets propres au CTRI. Des projets qui comptent la construction de logements sociaux adaptés aux réalités des Gabonais, la construction et la réhabilitation du réseau routier et des voiries, la création d’une Banque de développement, le rachat de la société pétrolière Assala, la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale et d’un nouvel aéroport…à Andem.

Andem futur centre névralgique du pays?

Faisant d’Andem, s’il se concrétise, le Nouveau Centre névralgique du pays puisqu’une zone agricole à forte productivité (ZAP) y est également attendue, ce projet de construction de Libreville 2 vu comme un « projet d’infrastructures de grande envergure » par Oligui Nguema, pourrait changer la face du pays et trancher avec la vitrine actuelle. Encore faudrait-il qu’il puisse être réalisé, ce qui est loin d’être fait au regard des nombreux errements en matière de gestion de la trésorerie.

 
Quoi qu’il en soit, la volonté de mettre en œuvre un projet de ce type, souligne l’ambition naissante d’un CTRI doté d’un budget de plus de 220 milliards de FCFA pour la concrétiser. 220 milliards de FCFA qui ne devraient cependant pas suffir pour réaliser l’ensemble des projets que prévoit le gouvernement militaire, puisque outre Libreville 2 dont le coût n’est pas encore annoncé et le nouvel aéroport, il est prévu la réhabilitation des 10 aéroports provinciaux et l’aménagement des espaces de jeux dans les arrondissements du Grand Libreville et dans l’ensembles des autres provinces.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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2 commentaires

  1. A quoi bon?
    Nous ne sommes pas capable de nous occuper des villes au Gabon, voirie, électricité, eau.
    Et on veut avoir une ambition folle , occupez vous d’abord des villes existant au Gabon avant de faire la chasse à l’élephant blanc.

  2. Bonjour homme frère. Je me permets d’intervenir sur votre post pour préciser quelques éléments que je trouve importants.. D’une nouvelle ville bien pensée, nous en avons besoin en fait. Tout simplement parce que le Gabon n’a jamais eu de ville. Libreville n’est qu’un grand village dont l’évolution n’est due qu’aux effets du temps-cile . Ce qui m’embête avec ce projet, c’est le fait de le voir confié à un groupuscule de personnes. La bible nous apprend que les projets échouent faute de conseillers. L’administration de l’habitat et de l’urbanisme ne doit pas être laissée à la marge de ce projet.

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