Gabon: le Sena et la Conasysed exigent le départ de Théodore Koumba
Réunis ce samedi 13 novembre 2021 en assemblée générale commune extraordinaire, les membres du Syndicat national de l’éducation nationale (Sena) et la Convention nationale des syndicats du système éducatif (Conasysed) ont passé au crible les points retenus dans leur cahier de charges. Occasion pour les syndicalistes d’exiger le départ immédiat du secrétaire général du ministère de tutelle Théodore Koumba qui a récemment menacé de les mettre sous bon de caisse litige.
La menace du secrétaire général du ministère de l’Éducation national visant à mettre sous bon de caisse litige l’ensemble des enseignants syndiqués qui oseraient s’absenter des salles de classe, n’aura pas laissé les concernés indifférents. En effet, lors de leur assemblée générale commune tenue ce samedi 13 novembre 2021, les enseignants affiliés Syndicat national de l’éducation nationale et la Convention nationale des syndicats du système éducatif, ont pointé du doigt l’attitude irrévérencieuse jugée « méprisante » de Théodore Koumba.
À ce propos, les syndicalistes ont exigé « le départ du secrétaire général du ministère du ministère de l’éducation nationale, Théodore Koumba* au regard du mépris affiché par ce dernier vis-à-vis des enseignants », ont-ils indiqué. Une adresse directe au premier locataire dudit ministère le Pr. Patrick Mouguiama-Daouda qui ne saurait se dédouaner dans la prise de décision. Une énième polémique dont il aurait pu s’en passer. Pour leur part, les enseignants ont annoncé « la poursuite de la grève suite au mutisme du gouvernement ».
Par ailleurs, les enseignants engagés dans ledit mouvement de grève ont été invités à s’armer de courage pour braver les menaces du membre du gouvernement à leur endroit. Dans cette lignée, ils ont annoncé un « rassemblement à l’entrée de la Fonction Publique , le mercredi 17 novembre 2021 dès 09h ».
Une décision qui devrait tout logiquement impacter l’intérieur du pays tant une mission de la coalition Sena-Conasysed séjournera dans les provinces de la Nyanga et de la Ngounié. Le membre du gouvernement en charge de l’Education nationale gagnerait à ouvrir le dialogue avec ses partenaires sociaux tel que prôné par le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba.