Gabon: le repas de corps respecté au sein de la sécurité pénitentiaire
Événement de portée universelle visant à renforcer les liens de fraternités d’armes, le repas de corps a été organisé le samedi 5 mars 2022 au sein de la Prison centrale de Libreville. Sur instruction du Général de division Jean Germain Effayong Onong, l’administration pénitentiaire a partagé des moments inouïs enjolivés par une prestation hors norme de la fanfare dudit corps paramilitaire.
Le commandement en chef de la Sécurité pénitentiaire, à l’instar d’autres corps armés, a organisé, le samedi 5 mars 2022, à l’espace de détente sportive de la Maison d’arrêt de Gros-bouquet, un repas de corps. Placée sous le signe de la cohésion entre les frères d’armes, cette initiative menée par le Général de division Jean Germain Effayong Onong, a permis à l’ensemble des agents de communier, festoyer mais également faire le point sur leurs états de service. À l’entame de la manifestation, le Président de la mutuelle a souhaité un hommage mérité à deux de leurs frères d’armes partis trop tôt.
Une minute de silence et un cérémonial observés dans le respect strict des gestes édictés comme un gage de limitation de la propagation du Coronavirus. Pour le Colonel Albert Koumba Nziengui, président de la mutuelle de la Sécurité Pénitentiaire, l’heure est certes à la fête mais aussi à « l’amour ». « J’ai passé 20 ans en province et c’est la première fois que je vois que les agents sont ensemble. L’amour doit être au centre de tout. Lorsque vous voyez la sécurité pénitentiaire d’hier et celle d’aujourd’hui, c’est simplement parce que le haut commandement a mis l’amour au centre de tout », a-t-il indiqué sous les acclamations de ses pairs.
S’en est suivie une prestation de haute volée de la fanfare de la Sécurité pénitentiaire qui a animé l’événement de bout en bout. Le tout sous le regard avisé des agents les plus gradés en tête desquels le Commandant en chef. Faisant fi de cette hiérarchie, le temps d’une journée, les troupes ont témoigné leur attachement à cette tradition militaire et ce, malgré le contexte sanitaire difficile lié à la crise de Covid-19. Preuve de la portée hautement symbolique de ce repas de corps qui consiste à renforcer les liens de fraternités d’armes.
Pour information, cette célébration a été précédée par l’observation de la traditionnelle journée citoyenne initiée par le Chef de l’État Ali Bongo Ondimba en 2010. À cet effet, le bâtiment du commandement en chef et l’enceinte de la prison centrale de Libreville ont été assainis par les agents pénitentiaires. Dans un climat bon enfant, les hommes et femmes du Général de division Jean Germain Effayong Onong se sont armés de machettes, houes, brouettes et de bacs à ordures ménagères. Des outils qui ont permis de nettoyer l’infirmerie, curer les caniveaux et ramasser les ordures aux alentours. Une initiative qui traduit la volonté de changer de paradigme et de répondre à l’appel du numéro un, par ailleurs, chef suprême des armées. Vivement que cet élan soit maintenu !