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Gabon: le Redhac exige la libération de «BLA» au nom des accords ratifiés

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Pays siégeant au Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies et signataire de plusieurs accords internationaux visant à garantir les libertés fondamentales, le Gabon serait en violation manifeste de ces textes dans le cas du détenu Brice Laccruche-Alihanga. C’est ce qu’affirme le Réseau des défenseurs des droits humains afrique centrale ( Redhac) qui exige la libération de l’ancien Directeur de cabinet d’Ali Bongo sous peine de poursuites à l’international.

En marge de la célébration de la journée des droits de l’Homme, le Réseau des défenseurs des droits humains Afrique centrale a tenu à rappeler au gouvernement Gabonais l’intérêt de respecter les conventions signées notamment dans les domaines des Droits humains réputés universels. Ainsi dans son courrier daté du 30 mai dernier, le Redhac tape du poing sur la table au regard des écarts entre les textes et leur application dans notre pays.

Directrice Exécutive du Redhac, Maximilienne Ngo Mbe n’est pas allée de mains mortes pour pointer du doigt la violation faite sur l’ancien Directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba aujourd’hui écroué en prison.« La privation de liberté de Brice Laccruche Alihanga est arbitraire en ce qu’elle est contraire aux articles 9 et 10 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et aux articles 9 et 14 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques et relève des catégories I et III. », fustige-t-elle.

Désireuse de voir appliquer le droit, la Directrice exécutive du Redhac a exigé que BLA soit remis en liberté afin de bénéficier d’un traitement judiciaire équitable et juste comme voulu par le Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies (ONU) où notre pays siège. Un motif supplémentaire pour montrer l’exemple et révéler un visage noble à la face du monde pour ce qui est de la condition humaine. Sans quoi, le Redhac prévoit de traduire en justice le Gabon qui pourrait, si les allégations sont fondées, perdre sa place dans sanctionné comme le prévoient les textes en vigueur.

Lire le communiqué ci-dessous

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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