Gabon : le rapport ITIE attendu en juillet 2024
Toujours attendu dix-huit mois après sa réadhésion à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), le rapport du Gabon devrait finalement être présenté en juillet prochain. C’est le sens de la rencontre de ce 29 avril dernier à la Primature, entre le Chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima et l’ensemble des administrations concernées par ce sujet important qui conditionne les investissements étrangers notamment dans les industries extractives.
Après sa suspension en 2013 suite à de nombreux manquements notamment en matière de transparence et à la suite de son retour en octobre 2021, le Gabon avait pris l’engagement de satisfaire à une des exigences principales de l’organisation, celle de publier le rapport retraçant l’ensemble des activités des industries extractives locales. Cependant, dix-huit mois après sa réadhésion à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives, ce rapport du Gabon est toujours attendu, au même titre que la publication des contrats pétroliers.
Pour mettre fin à cette longue attente qui obère les investissements dans les secteurs pétrolier et minier, le chef du gouvernement s’est longuement entretenu avec les parties prenantes. Ainsi, responsables des administrations concernées par cette question, ONG et société civile membres de l’organisation, ont échangé avec Raymond Ndong Sima à l’immeuble du 2 décembre. De cette rencontre, il ressort notamment que ce très attendu rapport est en cours de finalisation et devrait être produit et présenté en juillet 2024.
Promouvoir la transparence, la bonne gouvernance et la responsabilité
Insistant sur la « nécessité pour tout le monde de faire un effort pour que tout soit prêt à échéance attendue », le premier ministre n’a pas manqué de revenir sur l’importance pour le Gabon de se maintenir dans l’ITIE, dont le but est de promouvoir la transparence, la bonne gouvernance et la responsabilité dans l’utilisation des revenus pétroliers, gaziers et miniers dans les pays riches en ressources comme le nôtre. Des revenus pétroliers et miniers qui constituent l’essentiel des recettes budgétaires collectées chaque année.