Gabon : le prix du sac de ciment désormais fixé à 4 500 FCFA
Déterminé à lutter activement contre la cherté de la vie, le gouvernement, en plus de proposer une nouvelle mercuriale pour les produits de premières nécessités, vient de plafonner les prix de certains matériaux de construction. C’est le cas du ciment. Fixé jusque là à 5000 voire 5750 FCFA en fonction des zones, le prix du sac de ciment de 42.5N passe désormais à 4500 FCFA. Une baisse de 10% qui traduit d’une certaine manière, la volonté des autorités de libéraliser l’accès à ce matériau essentiel.
En pleine évolution comme en témoigne la volonté d’un de ses principaux opérateurs d’investir pas moins de 90 milliards de FCFA dans une nouvelle usine de production, le secteur du ciment devrait connaître une hausse non négligeable de la demande dans les prochains mois. Et pour cause, ce lundi 11 mars, le gouvernement et notamment le ministère en charge de l’Economie et des Participations, a notifié la suspension des droits et taxes sur certains biens et services, parmi lesquels ce précieux matériau.
D’une importance vitale pour le logement, la construction et les infrastructures de base, comme en témoigne d’ailleurs la nouvelle utilisation qui en est faite par le ministère des travaux publics, le ciment qui était jusque-là devenu quasiment inaccessible pour le plus grand nombre, voit donc son prix retrouver des standards accessibles. A 4500 FCFA le sac de 50kg au détail contre 5000 FCFA voire beaucoup plus auparavant, pour ce qui est du ciment de 42.5N, le consommateur lambda aura désormais accès à la tonne de ce matériau à moins de 100 000 FCFA. 90000 FCFA précisément.
Après le Gaz butane, le ciment passe sous les 5000 FCFA
Jouant un rôle clé dans le développement économique et la réduction de la pauvreté puisque permettant de faciliter l’accès au logement, le ciment passe donc lui aussi sous la barre de 5000 FCFA au Gabon, au même titre que le gaz butane dont l’annonce avait été faite dès le début de l’année. Deux produits de première nécessité dans le quotidien des gabonais, que le gouvernement de transition vient donc rendre plus accessible.
