Gabon : le PNUD et la diplomatie bilatérale au chevet de la Ve République

À l’heure où le Gabon s’engage dans une transition politique et institutionnelle décisive, la coopération internationale apparaît comme un levier indispensable. Entre l’action du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et les dynamiques bilatérales, à l’image du partenariat avec le Liban, le pays tente de conjuguer ouverture et souveraineté dans un contexte marqué par des attentes fortes de la population.
Le PNUD, garant d’un accompagnement multilatéral. La récente rencontre entre Alexandre Barro Chambrier, vice-président du gouvernement, et Rokya Ye-Dieng, nouvelle représentante résidente du PNUD au Gabon, illustre l’importance croissante de l’appui multilatéral dans la transition en cours. Le PNUD, acteur historique du développement, joue un rôle de soutien stratégique dans les domaines de la gouvernance, du renforcement institutionnel et de l’organisation des scrutins.
Alors que le pays se prépare à organiser des élections couplées, Rokya Ye-Dieng a réaffirmé l’engagement de l’institution à accompagner le Gabon sur le chemin de la transparence et de la crédibilité électorale. Le PNUD reste également mobilisé sur des chantiers structurants tels que le développement durable, l’inclusion sociale et la transformation numérique, considérés comme des leviers pour renforcer la confiance citoyenne.
Dans un tout autre, le Vice-Président du gouvernement a reçu la lettre de départ de l’ambassadeur du Liban, Aline Younes. Une fin de mandat bien méritée qui a mis en lumière une autre dimension de la coopération internationale : celle qui se joue directement entre États. Portée par une forte communauté libanaise implantée dans les secteurs clés de l’alimentation, du BTP et de la distribution automobile, la relation Gabon–Liban incarne une diplomatie économique pragmatique.
GMT TV