Gabon: le piteux état de la route dans la commune d’Oyem
Jadis fierté du pays et particulièrement pour la communauté Ekang, le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem n’est plus que l’ombre de lui-même. Si les structures sanitaires et administratives sont décriées pour leur vétusté, la voie terrestre n’est pas en reste avec des nids–de–poule à tous les kilomètres au point qu’y circuler en voiture implique une vigilance particulière pour les automobilistes.
Elle est bien lointaine, l’époque où le tronçon routier était un des faits d’armes de la ville de Nkoum Ekeign administrativement dénommée « Oyem ». En effet, les infrastructures routières de la capitale provinciale du septentrion sont dépassées. Du barrage d’Ewore-Mekok à Ngwema, les arrivants peuvent observer la dégradation avancée de la route où des mini lacs semblent s’être formés avec la densité pluviale.
Même spectacle au centre ville où la sortie de l’hôtel de ville donne sur une série de nids-de-poule. Une situation qui implique une attention particulière des automobilistes lorsqu’ils y circulent. Et ce , au risque d’user davantage leurs véhicules ou de commettre un accident de la voie en voulant éviter les obstacles de la route. Dans certaines zones, les populations n’ont plus que le souvenir d’avoir vu le bitume recouvrir l’axe menant à leur quartier.
La mairie ne semble accorder que trop de peu d’intérêt à cette question. Laissant les populations supporter les risques pouvant découler du piteux état de la voie terrestre. De quoi exaspérer les riverains qui ne savent plus à quel saint se vouer. « N’ont-ils pas honte de voir l’état de la route à Oyem? De gauche à droite plus rien ne va dans cette ville qui est redevenue un grand village », a déploré Arsène Nguema, enseignant affecté dans la localité. Vivement que la célébration du 62ème anniversaire du Gabon permette de corriger ces aspérités qui déteignent sur tout le pays.