Gabon : le groupe japonais AML prêt à investir dans la construction d’une unité de transformation du manganèse

Dans le cadre d’un déplacement officiel à Tokyo, le Vice-Président du Gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a présidé deux rencontres majeures qui constituent une étape stratégique pour l’économie nationale. Des rencontres avec l’Association pour l’Économie Africaine et le Développement (AFRECO) et le groupe Asia Minerals Limited (AML), un acteur industriel japonais qui ont abouti à la signature de deux accords.
En effet, avec l’Association pour l’Économie Africaine et le Développement la réunion s’est soldée par la signature d’une lettre d’intention visant à intensifier la coopération dans les domaines des infrastructures, de l’agro-industrie et des énergies renouvelables. Tandis que la deuxième rencontre avec AML a posé les base de la mise en place d’une unité locale de transformation du manganèse au Gabon.
Un pas vers des infrastructures de transformation locale du manganèse
Ce projet ambitieux s’inscrit dans la volonté du Gabon de générer davantage de valeur ajoutée sur son sol et de diversifier son économie. C’est dans l’optique de la mise en œuvre de ce projet qu’une mission exploratoire d’AML est prévue dans les prochaines semaines à Libreville. Cette initiative est le reflet de la détermination du Gouvernement à bâtir une industrie plus résiliente, compétitive et capable de fournir des emplois durables.
L’implantation d’une unité de transformation du manganèse représente ainsi une opportunité majeure pour l’économie gabonaise, avec des retombées positives attendues dans plusieurs secteurs. Au-delà de l’industrie minière, ce projet stimulera le secteur des infrastructures et des travaux publics grâce à la construction de l’unité. De plus, les besoins en logistique, maintenance et services de support engendreront une dynamique accrue dans les secteurs des transports et de la maintenance industrielle.
À plus long terme, la valorisation du manganèse pourrait encourager le développement de petites et moyennes entreprises gabonaises, contribuant à l’émergence d’un tissu économique plus diversifié. Cette initiative est particulièrement cruciale pour l’emploi national. La création d’emplois directs et indirects grâce à ce projet pourrait représenter une bouffée d’oxygène pour le marché du travail gabonais.
Mariska IKAPI
GMT TV