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Gabon: le gouvernement veut renforcer la présence des produits locaux dans les supermarchés

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Bien décidés à valoriser le Made in Gabon dans les enseignes de grande distribution, la direction générale du commerce par le biais de son directeur général Jean François Yanda, a organisé ces derniers jours une rencontre entre acheteurs et vendeurs. Objectif de cette concertation, faciliter la mise en rayon de produits alimentaires locaux avec pour finalité d’accentuer leur visibilité. Un processus qui vise à terme à renforcer leur compétitivité.

Des Petits pots de l’Ogooué de Jessica Allogho, aux produits vivriers distribués sous le label Sotrader, en passant par ceux d’autres petits producteurs locaux comme peut l’être le promoteur de poulets bio de Healthy Poultry, le Made in Gabon commence peu à peu à faire son trou. Consciente de cette lente mais sûre évolution qui devrait à terme permettre de développer de nouvelles chaînes de valeur, la direction générale du commerce à décidé de prendre les devants.

En effet, dans un environnement désormais continental grâce à la mise en œuvre d’une zone de libre échange (Zlecaf) opérationnelle depuis le 1er janvier dernier, le Gabon entend protéger ses produits et ses producteurs. C’était tout l’intérêt de la rencontre qui s’est tenue ces derniers jours entre les acheteurs représentés par les directeurs Achats des grandes enseignes de distribution de Libreville, et les vendeurs représentés pour leur part par les producteurs locaux de produits alimentaires. 

Organisée sur instructions du ministre en charge du Commerce, Hughes Mbadinga Madiya, cette rencontre présidée par Jean François Yanda, directeur général du Commerce et, à laquelle participaient également le responsable du secteur agro alimentaire du fonds Okoumé capital ainsi que celui du département vente de Sotrader, a donc permis de poser les bases d’une collaboration plus franche entre les acteurs du secteur agro-alimentaire. 

Quand on a connaissance du niveau actuel des importations alimentaires, cette initiative pourrait avoir le don de développer une véritable chaîne de valeur dans ce secteur, offrant ainsi de nouvelles opportunités. D’ailleurs, il a été convenu par les différentes parties, de renforcer la compétitivité de nos produits alimentaires en termes de prix, de qualité et de quantité. Toute chose qui devrait permettre de créer une nouvelle dynamique visant à « affronter le vaste marché de la ZLECAFtout en renforçant notre production pour couvrir le marché local et se projeter vers le marché africain » comme l’a indiqué Jean François Yanda.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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