Gabon : le gouvernement rétablit les droits de 3 010 assurés CNSS
Après sept années d’interruption, l’État gabonais a procédé, ce jour, au paiement effectif des arriérés sociaux dus à 3 010 assurés sociaux. Une mesure d’envergure, impulsée au plus haut niveau par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui marque un tournant concret dans la refondation du système de protection sociale et la restauration de la dignité des bénéficiaires.
Depuis ce matin, 1 351 retraités et 1 659 mères ont enfin vu leurs droits régularisés par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), mettant fin à une anomalie sociale persistante depuis près de sept ans. Pour les bénéficiaires, longtemps plongés dans l’attente et la précarité, cet acte sonne comme une réparation attendue.
Une décision politique assumée au sommet de l’État
Dans un message adressé à la Nation, le chef de l’État a tenu à souligner le caractère personnel de son implication dans ce dossier sensible. « J’ai veillé personnellement à ce que la CNSS, sous la conduite du Dr Olivier Rébiénot Pellegrin, règle ces situations avec des modalités simples, sécurisées et accessibles », a affirmé Brice Clotaire Oligui Nguema, insistant sur la nécessité que chaque assuré perçoive effectivement ce qui lui revient de droit.
Loin d’une annonce symbolique, ce paiement marque la reprise effective de prestations sociales interrompues depuis sept ans au Gabon. « Ce n’est ni une promesse ni une annonce, mais un acte de réparation et de confiance », a martelé le président de la République.
La CNSS au cœur du redressement social
Sous la direction du Dr Olivier Rébiénot Pellegrin, la CNSS a mis en place des procédures simplifiées afin d’éviter les lourdeurs administratives qui, par le passé, ont contribué à l’accumulation des arriérés. Les autorités assurent que les paiements ont été effectués dans des conditions garantissant la sécurité des fonds et l’accessibilité pour tous les bénéficiaires, y compris les plus vulnérables.
Cette opération s’inscrit dans une dynamique plus large de réforme engagée depuis 2024. Selon le chef de l’État, il s’agit de reconstruire un système de protection sociale fondé sur « l’action, la rigueur et la responsabilité ».
Vers une refondation durable de la protection sociale
Au-delà du règlement des arriérés, l’exécutif entend tirer les leçons de cette crise sociale prolongée. La relance des prestations sociales constitue un signal fort adressé aux citoyens, mais aussi aux institutions publiques : l’État doit fonctionner et honorer ses engagements.
« Mon engagement est clair et constant : protéger les plus vulnérables et faire en sorte que la République tienne, enfin, ses engagements envers chaque citoyen », a conclu Brice Clotaire Oligui Nguema.
Pour de nombreux observateurs, ce geste marque une rupture avec les pratiques du passé. Reste désormais à inscrire cette dynamique dans la durée, afin que la protection sociale gabonaise ne soit plus synonyme d’attente, mais de droits garantis et effectifs.









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