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Groupe BGFI : régularisation bancaire et émergence économique au cœur du dernier Club Banque

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En pleine expansion ces dernières années avec un total bilan des banques en progression de 24,1% à 3598,9 milliards de FCFA en 2022, contre 2900,2 milliards de FCFA en 2021, le système bancaire gabonais a pris un tournant décisif. Déterminés à consolider leurs acquis, les professionnels de ce secteur étaient réunis le week-end dernier autour du Club Banque du groupe BGFIBank. Une occasion pour ces derniers de partager les meilleures pratiques en vigueur dans ce secteur. 

Promouvoir les meilleures pratiques dans le secteur bancaire, former les opérateurs sur les nouvelles normes réglementaires, souligner l’importance des banques dans l’émergence de notre économie. Autour d’Henri Claude Oyima, pionnier du secteur, les opérateurs bancaires ont balayé le week-end écoulé, les principaux enjeux de leur secteur à travers des échanges organisés par le Club Banque de BGFIBank. 

L’implication des banques dans l’émergence économique

En effet, dans un environnement bancaire aux progrès significatifs et dont l’activité s’est substantiellement améliorée entraînant en 2022, une hausse de 24,1% à 3598,9 milliards de FCFA du total bilan, une hausse de 26,4% à 2 978,7 milliards de FCFA des dépôts de la clientèle et une hausse de 7,2% à 2036,5 milliards de FCFA des crédits consentis selon les données de la direction générale de l’économie, il était question pour les professionnels d’évaluer leurs perspectives. 

Sur des thématiques alliant régularisation bancaire et conditions financières de l’émergence économique, les professionnels du secteur bancaire ont été invité par le Pr Chicot Eboue, à « aller vers les conditions économiques d’ampleur aussi bien en zone CEMAC qu’ici au Gabon », toute chose impliquant de doubler la production actuelle du pays d’ici 2035, grâce notamment à des conditions bancaires et non bancaires de premier plan. 

Dans un pays comme le Gabon qui traverse une transition historique, le  secteur bancaire dans le développement de projets structurants serait d’un apport considérable. Pour ce faire, il faudrait que celles-ci « aient des caisses propres assez fournies » comme l’a d’ailleurs martelé le Pr Chicot Eboue. Dans une dynamique de croissance, le secteur bancaire gabonais pourrait donc apporter une autre alternative, pouvant permettre de réduire la dépendance aux financements d’institutions comme le FMI. 

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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