Gabon: le FGIS rejoint l’association international des fonds souverains
Gestionnaire exclusif du Fonds Souverain de la République Gabonaise (FSRG) et des participations non-attribuées du portefeuille de l’État Gabonais, le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS) vient d’intégrer l’International Forum for Sovereign Wealth Funds (IFSWF). Réunissant pas moins de 40 Fonds souverains issus de 40 pays, ce réseau international créé en 2008, devrait ainsi ouvrir à l’entité dirigée par Akim Daouda, de nouvelles perspectives de développement.
Quatre mois après avoir intégré pour le compte de l’Etat gabonais le One Planet Sovereign Wealth Funds (OPSWF), plateforme réunissant des investisseurs institutionnels pour notamment contribuer à la transition énergétique, le Fonds gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS) vient d’intégrer une nouvelle plateforme d’échanges. Dénommé International Forum for Sovereign Wealth Funds (IFSWF), cette plateforme réunissant principalement des gestionnaires de fonds souverains, devrait ainsi ouvrir de nouvelles perspectives à l’entité dirigée par Akim Daouda.
En effet, créée en 2008, l’IFSWF qui réunit aujourd’hui des fonds issus de 40 pays qui se soumettent aux Principes de Santiago , une série de bonnes pratiques sur la gestion des participations détenues par les fonds souverains, ouvre désormais au FGIS en qualité de membre effectif, un vaste réseau de compétences et d’échanges. Toute chose qui marque son alignement avec les meilleurs standards internationaux en matière de gouvernance, de gestion financière de ses actifs et d’engagement pour les critères sociaux et environnementaux.
Gestionnaire exclusif du Fonds Souverain de la République Gabonaise (FSRG) et des participations non-attribuées du portefeuille de l’État gabonais, le FGIS, largement impliqué dans la réalisation de projets phares du Plan d’accélération de la Transformation (PAT), devient par la même occasion « le huitième membre à part entière originaire du continent africain » comme souligné par Obaid Amrane, Président par intérim de l’IFSWF. Toute chose qui devrait lui permettre « d’apporter des solutions financières au défi pressant que pose le changement climatique » comme l’a pour sa part souligné Akim Daouda.
