Gabon: le deuil dépeint dans «Sur les traces de l’absent» de Chantal Nawhar
Auteure gabonaise, Chantal Nawhar publie son nouvel ouvrage « Sur les traces de l’absent » aux éditions Jets d’Encre. Un témoignage poignant sur la mort d’un être cher, son père, et l’insupportable absence qui s’ensuit. Elle aborde la nécessité de se reconstruire en dépit des difficultés.
Chantal Nawhar est une auteure gabonaise peu connue du lectorat gabonais. « Sur les traces de l’absent », dépeint la douleur qui surgit après la perte d’un être cher. Comment dépasser les souvenirs qui nous habitent désormais? Comment être capable de faire son deuil? Telles sont quelques grandes lignes développées au travers de ce livre de 128 pages.
Dans « Sur les traces de l’absent », elle couche entre les lignes son témoignage sur la mort de son père. C’était le 22 février 2014. Quelques semaines plus tôt, elle avait promis de s’installer auprès de lui pour l’aider dans la maladie. Mais la mort ne lui en a pas laissé le temps, il n’aura fallu qu’un seul message pour tout faire basculer.
Chantal, juriste spécialisée en droit international et en gestion du risque et du développement durable, comprit à cet instant qu’une tragédie venait de s’abattre sur sa famille. « Mais j’étais loin de l’accepter. J’étais si perdue, déboussolée, submergée par tant d’émotions inexplicables que je finis par capituler et m’écroulai en versant toutes les larmes de mon corps », écrit-elle.
Dans « Sur les traces de l’absent », elle évoque ainsi avec tendresse les derniers mois de son père et l’insupportable absence provoquée par sa disparition. Elle aborde aussi avec justesse la nécessaire « difficulté » de se reconstruire. Ce livre apparaît comme une forme de libération pour elle.