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Gabon: le département du Haut Ntem jette l’éponge sur l’ensoleillement de la route

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La voie permettant de relier le canton du Woleu et le département du Haut-Ntem se trouve actuellement dans un état de détérioration. Au moment où la saison des pluies pointe le bout de son nez, il semblerait que les autorités locales du Haut-Ntem aient jeté l’éponge en laissant la pancarte censée guider les riverains noyée dans les hautes herbes sans qu’un nettoyage ne soit déployé.

En franchissant l’entrée du département du Haut-Ntem où se trouve la pancarte permettant de se localiser, le constat est sans équivoque. Les hautes herbes semblent désormais faire la loi sur ladite pancarte mais également sur la voie. Le chef-lieu, Minvoul, qui fait déjà face à un état de décrépitude hors du commun, ressemble désormais à une ville vétuste du fait de nombreux dysfonctionnements dans le cadre de son entretien.

Bien que le réseau routier urbain reste encore partiellement en bon état, des nombreuses détériorations de la voie qui faute de goudron est faite de « terre rouge » par endroits ne facilitent pas toujours l’accès à certaines zones. Autre fait et non des moindres, la prolifération des hautes herbes qui obstruent la voie et qui ne semblent pas gêner les autorités municipales qui faute de nettoyage se contenterait de faire la politique de l’autruche.

Il faut noter que le cas du département du Haut-Ntem n’est pas un cas isolé dans le pays, ne disposant pas de budget de fonctionnement conséquent, il est difficile pour ces petites municipalités de garder propre leur ville ou même de créer des activités pour booster l’économie. Des situations devenues récurrentes et qui peinent à connaître leur épilogue malgré les interpellations des riverains. Autant de maux qui devraient interpeller non seulement les personnalités politiques originaires dudit département qui se meurt peu à peu, mais aussi les pouvoirs publics qui peinent à mettre en œuvre la loi sur la décentralisation pour assurer une autonomie financière aux localités de l’intérieur du pays.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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