Gabon : le collectif des médecins et pharmaciens annonce la suspension des activités dès le 1er avril

Après la dénonciation de quatre mois sans matricules ni postes budgétaires et au regard de la problématique qui jusqu’à ce jour semble toujours la même, le Collectif des médecins et pharmaciens affectés le 7 octobre 2024 (Coll-Mp7) a décidé de durcir le ton. C’est par le biais d’un communiqué que cette organisation a annoncé la suspension totale des prestations à compter du 1er avril 2025.
Face à des conditions de travail précaires et à l’absence de régularisation administrative, les professionnels de la santé réunis au sein, le Collectif des médecins et pharmaciens affectés le 7 octobre 2024 avait exprimé récemment son ras-le-bol en annonçant la cessation de toutes activités dans les structures sanitaires d’affectation sur l’ensemble du territoire national. Toutefois le collectif animé de bonne volonté et comptant sur l’intervention des plus hautes autorités de la transition était revenu sur leur décision.
Durcissement du ton du Coll-Mp7
Seulement au regard de la régularisation de leur situation administrative qui semble n’avoir pas bougé, et devant le silence des autorités, qui n’auraient apporté aucune réponse claire, le Collectif des médecins et pharmaciens affectés le 7 octobre 2024 a décidé de revenir une fois de plus à la charge. « Malgré notre bonne volonté à rejoindre nos lieux d’affectation, les choses n’ont pas toujours été définitivement résolues, rendant tout épanouissement professionnel et social extrêmement compliqué » a déploré le Collectif.
Ainsi dès ce 1er avril 2025, toutes les activités seront suspendues jusqu’à satisfaction complète des revendications. Il s’agit de « la non attribution de postes budgétaires, la non attribution des numéros matricules, l’absence des mesures d’accompagnement dans plusieurs localités, et la revendication quant au rappel sur salaire de près de 6 mois » précise le communiqué du le Collectif des médecins et pharmaciens affectés le 7 octobre 2024. Une décision dont le lourd tribu sera payée par les patients et qui si rien n’est fait aura un impact encore plus lourd sur le système de santé gabonais.
GMT TV