Gabon: le calvaire des employés de Wiregroup
Las d’être traités comme des « esclaves » par leur employeur, l’entreprise axée sur l’intervention sur puits pétroliers, les agents sous contrats avec Wire Group Oilfielservices ont décidé de sortir du silence. En effet, ces derniers dénoncent un traitement inhumain infligé par l’entreprise qui ne respecterait ni la convention pétrolière encore moins le Code du travail tant dans la rémunération que dans le traitement humain des ressources humaines.
« Depuis fort longtemps, cette entreprise ne veut pas se conformer aux lois gabonaises concernant le code de travail », fustige un des plus anciens salariés de Wire Group Oilfielservices. La société qui exerce dans les interventions sur puits au Gabon en Côte d’ivoire,au Congo, en Tanzanie et au Cameroun ne serait en réalité qu’un hors la loi. Et pour cause, ses dirigeants fouleraient aux pieds « la Convention pétrolière en vigueur au Gabon », dénoncent les employés.
Plus grave, interpellée par l’organisation nationale des employés du pétrole (Onep), la Direction générale de Wire group brille par la désinvolture et l’indifférence. « Elle se croit au-dessus de la loi gabonaise. Des salaires de misère, des primes de chantier de 7500 FCFA. Ce qui équivaut à la prime d’aide maçon au quartier qu’ on paye aux Gabonais qui font la production de fond des majors au Gabon », déplorent-ils. Sapristi !
Ne sachant à quel saint se vouer pour sortir de ce calvaire en cours, les agents de ladite société espèrent que le relai de leurs maux par la presse interpellera le président de la République Ali Bongo Ondimba. « Nous travaillons comme des esclaves. Nous ne bénéficions pas des fruits de notre travail nous crions aux autorités de ce pays […] Si le gouvernement a pu régler le conflit des agents de Maurel & Prom de Total energy , de la GOC pourquoi pas pour les agents de la société wire group oilfielservices ? », ont-ils conclu. Vivement une réaction de l’exécutif face à ce cri de détresse.