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Gabon: l’axe Mitzic-Lalara, véritable calvaire pour les usagers

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Laissé pour compte, l’axe Mitzic-Lalara semble s’ériger parmi l’une des routes les plus impraticables de l’intérieur du pays. Et pour cause, non bitumée à certains endroits, formation d’un gigantesque bourbier lors de pluies diluviennes, les ressortissants de cette contrée, bravent chaque jour le danger, entre route glissante, chemin sinueux et boueux, pour se rendre dans différentes localités sous le regard indifférent des autorités gouvernementales. Une situation inconvenante et particulièrement dangereuse qui expose de nombreux usagers de cette région et qui d’ailleurs a coupé Mitzic du reste du pays.

« La route du développement passe par le développement de la route », énonce une légendaire formule bien africaine. Cette maxime semble méconnue des autorités gouvernementales. Pour preuve, le délaissement des voies de l’intérieur du pays et pour lesquelles usagers et transporteurs se plaignent chaque jour et ce depuis des années sans qu’aucune réelle stratégie ne soit déployée pour permettre à certaines zones de l’hinterland du pays le plus riche du continent de jouir enfin des voies terrestres dignes qui facilitent les activités économiques et humaines.

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Depuis deux jours, à 15 kilomètres de Mitzic, en revenant de Lalara,  un énorme bourbier bloque la circulation. La situation est d’autant plus difficile qu’un camion transportant de la banane est sur le flanc à l’intérieur du cratère sans que rien ne soit fait, faute d’engins adéquats. Par ailleurs, les fortes pluies qui tombent sur la province du Woleu-Ntem depuis quelques jours sont venues complexifier le problème qui ne l’était déjà pas moins. En attendant une solution, les routiers, en file indienne de part et d’autre du bourbier, rongent leurs freins en tentant tant bien que mal de circuler.

Cet axe est également l’archétype d’un échec des différentes personnalités qui se sont succédé au ministère des Travaux publics et partant du gouvernement. Lesquelles ne parviennent pas à mettre en place des politiques publiques pérennes visant à améliorer ce tronçon routier. Une négligence qui a pour conséquence d’empêcher le déplacement optimal des populations de ces localités et ce sous le regard indifférent des autorités gouvernementales, en tête desquelles, le premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. 

Un état de la route funeste et consternant qui ne s’explique que par la négligence et l’affabulation des gouvernants, lesquels avaient pourtant, dans leurs multiples projets fait de grandes  promesses et annoncé le bitumage des axes du pays. Une nouvelle qui avait été accueillie avec entrain par les populations. Mais pour l’heure, tout ceci ne semble être qu’effet d’annonce et poudre de perlimpinpin.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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