Gabon : L’axe Koulamoutou-Iboundji oublié par le Gén. Nzengui Nzoundou
Jusqu’à quand les populations gabonaises continueront-elles à subir les affres du système Bongo-PDG? En effet, il ne se passe pas un petit instant sans que l’on ne s’offusque de la dégradation des routes, c’est le cas cette fois–ci de l’axe Koulamoutou-Iboundji dans la province de L’ogooué-Lolo dont le piteux état depuis des années semble ne pas être pris en compte dans les projets prioritaires du comité pour la transition et la restauration des institutions.
Des routes praticables en toutes saisons, c’est de ça qu’il s’agit et c’est le souhait du Chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema et des compatriotes à travers les neuf provinces que compte le pays. Cependant, force est de constater que malgré les nouvelles autorités à la tête du pays plusieurs axes sont oubliés au détriment d’autres. C’est le cas notamment de l’axe Koulamoutou-Iboundji dans l’Ogooué-Lolo, qui à ce jour demeure dans un état alarmant mais semble ne pas intéresser le ministre des Travaux Publics, Flavien Nzengui Nzoundou.
Des routes pour certains et pas pour d’autres
Aussi loin qu’on se souvienne, le tronçon Koulamoutou-Iboundji à ce jour n’a jamais pu véritablement bénéficier de réels travaux de réhabilitation. Juste une voie tracée que les habitants de cette localité sont obligés d’emprunter pour vaquer à leurs occupations. Le Gabon étant un pays avec une forte pluviométrie en saison de pluie, il est impossible d’emprunter cette piste. Alors que le gouvernement accorde des postes budgétaires pour la répartition du personnel à l’intérieur du pays, avec un tel état des routes , comment faire son travail méticuleusement ?
Selon certains témoignages, les populations sont obligées de se mobiliser pour ouvrir la route avec les machettes afin d’avoir un accès assez facile. C’est honteux et scandaleux de voir que des compatriotes vivent un tel calvaire. Le ministre des travaux publics semble avoir oublié que le Gabon ne se limite pas qu’à Libreville et Port Gentil ? Les enseignants et le personnel soignant affectés dans de telles zones enclavées sont obligés de déserter leurs postes. Il est temps que les choses changent chers membres du gouvernement de transition.