Gabon : l’axe Alembé-Mikouyi, la fin du calvaire en vue
Le mardi 14 janvier 2025, dans le cadre d’un voyage de presse organisé par le ministère des Travaux Publics, une délégation de journalistes a eu l’opportunité de constater l’évolution des travaux sur l’axe routier Alembé-Mikouyi, long de 306 km. Cette route stratégique, qui relie plusieurs provinces, dont le Moyen-Ogooué, l’Ogooué-Ivindo, l’Ogooué-Lolo et le Haut-Ogooué, est au cœur des priorités infrastructurelles du gouvernement de la transition.
Les professionnels des médias ont pu observer les engins lourds de l’entreprise ivoirienne Porteo BTP en pleine activité sur le terrain, notamment dans les zones les plus endommagées. « La première étape du projet consiste à traiter les bourbiers. Cela implique le curage desdits bourbiers et la mise en place de deux strates de matériaux pour solidifier la voie et améliorer le trafic », a expliqué Wilfried Tsinga, chef de chantier adjoint de Porteo BTP.
Cette société, reconnue pour son expertise dans la construction et l’entretien des infrastructures routières en Afrique de l’Ouest, s’est vue confier l’aménagement et le bitumage de cet axe vital pour un délai de 48 mois.
Une route à haute valeur économique
Le ministère des Travaux Publics, sous la direction du Général de Division Flavien Nzengui Nzoundou, souligne l’importance cruciale de cette route pour l’économie nationale. Elle dessert des régions riches en ressources naturelles et représente un corridor essentiel pour le transport des marchandises et la mobilité des populations.
Conformément aux engagements contractuels, l’entretien de cet axe reste sous la responsabilité de l’entreprise en charge des travaux jusqu’à sa réception par le gouvernement. Cette mesure vise à garantir une praticabilité optimale, même en phase de chantier.
Alors que les travaux se poursuivent, les populations locales et les acteurs économiques expriment leur impatience face à la perspective d’une voie moderne et fonctionnelle. Ce projet symbolise l’engagement du CTRI à améliorer les infrastructures et à relancer l’économie gabonaise.
GMT TV