Gabon: l’Association des infirmes moteurs cérébraux chez Prisca Koho Nlend
Lors d’une rencontre la semaine écoulée entre le ministre des Affaires sociales Prisca Koho Nlend et l’Association des infirmes moteurs cérébraux du Gabon (AIMCG), le membre du gouvernement a promis œuvrer pour que des réflexions soient menées en vue de la prise en charge des infirmités motrices cérébrales (IMC).
L’inclusion des personnes en situation de handicap est un enjeu de société. La problématique de la prise en charge de l’infirmité motrice cérébrale était au centre de l’entretien que le ministre des Affaires sociales Prisca Koho Nlend a accordé à l’Association des infirmes moteurs cérébraux du Gabon la semaine écoulée.
Lors des échanges, le membre du gouvernement a clairement fait ressortir l’objectif de son département ministériel: « intégrer des initiatives en faveur des infirmités motrices cérébrales pour autonomiser les familles ». A en croire Julie Bertille Mengo Kenguet, conseillère chargée des Affaires sociales, représentant l’AIMCG, il faudra par exemple mettre en place entre autres « des services, des procédures d’aide, voire des établissements d’accueil afin de maintenir, dans les meilleures conditions, les personnes handicapées (enfants et adultes) dans leur milieu naturel ».
Sur ce dernier point, Vegelia Rogombé, secrétaire de l’AIMCG, a dressé une liste de besoins qui pourraient favoriser l’accompagnement des personnes IMC. On note la création d’un centre agréé et spécialisé, la subvention de l’Etat, la formation des équipes spécialisées dans la prise en charge des personnes IMC, des moyens techniques et financiers pour le recensement des personnes IMC à travers le pays, l’accès des enfants IMC aux prestations sociales, entre autres.
Pour information, l’infirmité motrice cérébrale ou paralysie cérébrale, est un état pathologique du développement du fœtus et du nourrisson qui comporte diverses atteintes neurologiques avec des déficiences de la motricité. L’Association des infirmes moteurs cérébraux du Gabon dit avoir dénombré près de 60 enfants vivant avec une IMC dans 4 provinces du pays.