Gabon: l’ASCORIM dénonce la négligence du personnel de santé dans les CHU
Le weekend écoulé, la présidente de l’Association contre les risques médicaux (ASCORIM), Brigitte Aminata Ondo a procédé à une visite dans les Centres hospitaliers universitaires du Grand Libreville pour s’enquérir de la situation des patients. En effet, c’est à travers des vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux que cette dernière a déploré les mauvaises pratiques du personnel soignant et magouilles financières dans ces structures hospitalières.
Les membres de cette organisation se sont donc rendus tour à tour au Centre hospitalier et universitaire de Libreville et celui d’Owendo. Objectif: s’enquérir de l’accueil et de la prise en charge des patients au sein de ces structures hospitalières. À cet effet, Brigitte Aminata Ondo a déploré le traitement infligé aux patients.
Au nombre des griefs relevés par la présidente de l’Association contre les risques médicaux, la mauvaise gestion de l’accueil dans plusieurs services, l’abandon de certains patients hospitalisés, le manque de promptitude du personnel soignant dans la prise en charge des usagers. Pi selon, cette association pour les cas d’urgence, c’est la croix et la bannière pour avoir accès aux premiers soins sans le paiement d’une caution.
Des agissements que Brigitte Aminata Ondo impute aux mauvaises pratiques de certains médecins ‹‹ véreux ››. Aussi pour Brigitte Aminata Ondo ‹‹ la gestion de nos hôpitaux publics inquiète plus qu’elle ne rassure…plusieurs patients sont victimes de la non-célérité dans la prise en charge pour des cas d’urgence ››, a-t-elle déclaré. Avant d’ajouter que très souvent ‹‹ les patients sont victimes d’erreurs médicales et magouilles financières des membres du personnel ››.
Au sortir de cette visite, l’Association contre les risques médicaux a tenu à attirer l’attention du ministre de la Santé et des Affaires sociales, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong sur le scandale à ciel ouvert dans les Centres hospitaliers universitaires du Gabon. Elle a pour ce faire inviter ce dernier à prendre à bras le corps cette situation qui n’a que trop duré.