Gabon: l’ANPI et la Sotrader lancent le projet «un kiosque une famille»
Après une phase de présélection, le projet « un kiosque une famille » a été lancé ce lundi 26 juillet 2021 avec deux ateliers de formation en création et gestion d’entreprises. Initié par la Société de transformation agricole et développement rural (Sotrader) en partenariat avec l’Agence nationale de la promotion des investissements du Gabon (ANPI), ce programme pilote vise à accompagner 30 jeunes commerçants via des appuis techniques et matériels symbolisés par la fourniture gratuite que Kiosques.
C’est l’Agence nationale de la promotion des investissements du Gabon qui a servi de cadre au lancement du projet pilote baptisé « un kiosque, une famille » ce lundi 26 juillet 2021. En effet, réunis en deux groupes de 15 et ce, dans le respect des gestes barrières, les participants ont été édifiés par des experts nationaux certifiés par l’Organisation internationale du Travail (OIT) dans le suivi et conduite de projets.
Sollicité, en qualité de formateur, Elphège Yembi a rappelé l’intérêt de cette initiative conduite par l’établissement public et de son partenaire au développement de l’agriculture au Gabon. « Le but de ce partenariat est de promouvoir l’entrepreneuriat et d’autonomiser les familles. Pour ce faire, nous avons débuté ce jour les formations spécifiques qui vont se poursuivre durant les 5 prochains jours », a indiqué le Chef du Service études et coordination de programmes ANPI.
Par ailleurs, l’intéressé a annoncé que « durant ces formations de renforcement en capacités, les bénéficiaires seront amenés à ouvrir un compte bancaire afin de formaliser leurs entreprises ». Autant dire que les 30 jeunes entrepreneurs retenus sur la liste des 600 postulants seront initiés à l’art de gérer une entreprise. Pour y parvenir, plusieurs notions clés au développement d’entreprises ont été présentées suivies des exercices pratiques permettant de jauger le niveau de tout un chacun.
Pour ce qui est des thématiques, il s’agit de les amener à faire la distinction entre le patrimoine familial et celui de l’entreprise, optimiser la gestion des stocks, appréhender le calcul de coûts, l’approvisionnement et la comptabilité. Amadou Bassirou, chef de service accompagnement et encadrement des entreprises à l’ANPI a d’ores et déjà assuré « nous allons nous atteler à suivre ces entrepreneurs jusqu’à ce qu’ils soient capables de gérer au mieux leurs entreprises », a-t-il conclu.