Gabon: lancement tardif de la campagne novembre bleu par Guy Patrick Obiang Ndong
Le gouvernement met le cap sur Novembre Bleu avec le ministre de la Santé, qui a officiellement lancé, ce lundi 15 novembre 2021, au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), la campagne de sensibilisation et de dépistage des cancers masculins. Sous le thème « se dépister pour sauver des vies », cette campagne ne mettra que deux semaines contrairement à Octobre rose.
C’est à l’auditorium du CHUL que le ministre de la Santé, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a ouvert l’édition 2021 de Novembre bleu. Après octobre rose dédié à la prise en charge des cancers féminins, le directeur général du CHUL, Dr. Marie-Thérèse Vané Ndong-Obiang, qui se tenait à ses côtés a, dans son propos liminaire félicité l’engagement des plus hautes autorités du pays à assurer l’équité hommes-femmes.
Cette seconde édition placée sous le thème Se dépister pour vivre longtemps se présente encore une fois comme l’occasion d’accentuer la lutte contre les cancers masculins, notamment le cancer de la prostate qui constitue le premier des cancers masculins au Gabon. Comme pour les cancers féminins, le dépistage précoce est donc là encore important; en particulier pour les hommes de plus de 45 ans.
Selon la Société gabonaise d’urologie (SOGUR), 400 hommes ont été consultés lors de la première édition de Novembre bleu au CHUL, en 2020. De cet échantillon, 26 cancers de la prostate avaient été diagnostiqués, soit un taux de 6,5%. Un chiffre non négligeable qui ne représente pas la proportion exacte des pesonnes atteintes d’un cancer de la prostate au Gabon.
Notons par ailleurs que cette cérémonie a donné l’opportunité au secrétaire général de la Société gabonaise d’urologie, Dr. Steevy Ndang Ngou, de solliciter l’implication de la CNAMGS en faveur de la couverture des examens complémentaires, au-delà de la gratuité des consultations prévues durant les deux semaines de campagne au CHUL. Il s’agit notamment des examens portant sur la biopsie de la prostate et celui du dosage de la PSA qui sont des examens au coût fort onéreux, a précisé le chirurgien urologue au service d’urologie du CHUL.