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Rachat du siège de la SNBG: le Syntee+ exige des explications à la Direction générale de la SEEG

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C’est par le biais d’un courrier daté de ce mardi 15 février 2022 que la présidente du Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité (Syntee+) a sollicité une rencontre avec la Direction générale de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Pour Sandrine Ogoula, cette réunion vise à faire la lumière sur la récente acquisition de l’immeuble SNBG pour 8,2 milliards FCFA alors même que l’entreprise fait face à une « trésorerie tendue ».

Le lundi 14 février dernier, notre confrère La Loupe, faisait état d’une acquisition de l’immeuble de la Société nationale de bois du Gabon (SNBG) par la Société d’énergie et d’eau du Gabon. Évaluée à 8,2 milliards FCFA, ce nouvel investissement n’a pas manqué de faire au sein de la maison et plus particulièrement chez les employés. D’ailleurs, ces derniers n’ont pas tardé à exiger une rencontre avec leur hiérarchie pour s’enquérir de la l’exactitude de cette information.

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Dans le courrier daté du mardi 15 février 2022 et transmis à la Direction générale de la SEEG, le Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité s’interroge sur l’opportunité d’un tel investissement dans un contexte prétendument difficile. « Notre entreprise fait face à une trésorerie tendue et peine à remplir vis-à-vis des usagers, les missions régaliennes qui sont les siennes », a souligné Sandrine Ogoula.

[acl_also_read title= »LIRE AUSSI » text= »Achat du siège de la SNBG: de quelles «hautes autorités» Boundono Simangoye a-t-il reçu mandat?  » link= »https://gabonmediatime.com/achat-du-siege-de-la-snbg-de-quelles-hautes-autorites-boundono-simangoye-a-t-il-recu-mandat/ »]


Par ailleurs, les partenaires sociaux pointent du doigt les incapacités de leur employeur à améliorer la capacité de services. « Le manque de compteurs en électricité, le manque d’équipement de protection individuelle, les difficultés de renouvellement de moyens roulants et techniques, et le non-paiement des fournisseurs », a-t-elle conclu. Gustave Aimé Mayi a donc 48 heures pour mettre en place cette rencontre d’éclaircissement au risque de soulever un mouvement d’humeur.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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