Gabon: lancement des travaux sur le protocole de Maputo par Prisca Koho Nlend
Ce lundi 21 juin 2021, le ministre des Affaires sociales et des Droits de la femme Prisca Koho Nlend a procédé à l’ouverture des travaux portant sur le processus d’élaboration du rapport périodique du protocole de Maputo. un protocole international de l’Union africaine, amenant les États signataires à garantir les droits des femmes et qui cadre avec la vision du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba qui, a fait de la décennie 2015-2025, celle de la femme gabonaise.
C’est dans la droite ligne des actions menées ces dernieres années pour promouvoir les droits de la femme que le gouvernement par l’entremise du des Affaires sociales et des Droits de la femme a procédé à l’ouverture de ces travaux. Ainsi, il s’agira pour les participants composés de juristes mais aussi de membres de la société civile de faire le point sur le cadre légal concernant lesdits droits.
Nicole Nguema Metogo, experte en genre et droits humains est revenue sur le bien fondé de cette initiative, « ce rapport permettra de mettre en lumière tout ce que le Gabon a déjà fait jusqu’ici et l’Union Africaine pourra voir que les choses avancent en matière de droits et de promotion des femmes » a-t-elle déclaré.
Au terme de la rencontre, Prisca Koho Nlend a convié tous les contributeurs sectoriels à une forte implication dans les réflexions et les travaux qui découleront sur un rapport qui sera remis à l’Union Africaine. « Mettons-nous donc au travail et étant positivement imprégnés de la logique de Beijing, de Nairobi et de Maputo, contribuons avec exhaustivité dans un esprit participatif à l’élaboration de ce premier document maître qui sous la forme de 5 rapports combinés, couvrira la décennie 2011-2021 » a déclaré le ministre des Affaires sociales et des droits de la femme.
Pour rappel, le protocole de Maputo est un protocole international de l’Union africaine, amenant les États signataires à garantir les droits des femmes, y compris le droit de participer au processus politique, l’égalité sociale et politique avec les hommes, une autonomie améliorée dans leurs décisions en matière de santé et la fin des mutilations génitales féminines.