Gabon: l’ANBG attire l’attention des futurs bacheliers sur les arnaques aux études à l’étranger
Alors qu’on s’achemine doucement vers l’épilogue de cette session 2021-2022 du Baccalauréat général et technologique, la Direction générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) a, dans un communiqué daté du 21 juin dernier, attiré l’attention des bacheliers et de leurs parents sur des potentielles arnaques dont ils pourraient faire l’objet. Il s’agit des opportunités d’études à l’étranger portées par des individus ou entités morales sans habilitation technique.
Si son rôle primaire est d’accompagner de manière technique les étudiants en octroyant des allocations d’études, l’ANBG n’hésite pas à faire dans la sensibilisation pour éviter des répercussions irréversibles sur les nouveaux bacheliers qui aspirent à s’expatrier après l’obtention de leur sésame. Seulement, aveuglés par leur hantise, ces jeunes gens se livrent à tous les circuits pour atteindre le but qui est de fréquenter en France, aux États-Unis voire au Maroc.
Face aux potentiels dangers auxquels ces bacheliers pourraient faire face, Sandra Flore Mambari Pinze a tenu à anticiper en sonnant l’alerte. « L’ANBG, qui décline toute responsabilité face à ces épiphénomènes, invite les compatriotes à redoubler de vigilance », prévient la Directrice générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon. Dans la même veine, il serait de bon aloi que l’institution mette à la disposition de ces futurs étudiants une cartographie des établissements et agences fiables.
Occasion d’interpeller les parents d’élèves qui s’empressent d’envoyer leurs enfants vers l’étranger sans nécessairement prendre attache avec l’établissement. Résultat, plusieurs bacheliers se font rouler dans la farine lors de leur découverte de l’inconnue par des agences véreuses. D’ailleurs, une fois leurs études terminées, la majorité des diplômes obtenus ne sont pas homologués au Gabon. Et ce, parce que ces « écoles de pacotille » ne répondent pas aux normes et ne sont pas reconnues d’utilité publique. Vivement une vigilance accrue.