Gabon: l’amélioration de l’offre de soins gynécologique au cœur d’une réflexion avec des experts
Le Gabon a organisé ses premières Journées internationales de Gynécologie-Obstétrique du Centre hospitalier universitaire de Libreville (JIGOL). Les travaux se sont déroulés à Essass, dans le deuxième arrondissement de la Commune de Ntoum, en présence du ministre de la Santé, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong. Une première édition qui s’est tenue du 24 au 25 septembre 2021, en présence d’experts venus des quatre coins du continent sous le thème: « accoucher en Afrique en 2021».
Ces journées sont organisées par la Société gabonaise de gynécologie obstétrique et de la reproduction (SGGOR), présidée par le professeur Jean Pierre Ngou Mve Ngou, gynécologue, chef de service gynécologie obstétrique au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). Objectif principal, la mise en
place d’un cadre d’échanges de bonnes pratiques et de savoir-faire dans le domaine de la gynécologie-obstétrique.
Le CHUL étant un potentiel foyer de natalité « avec une moyenne de 1000 naissances par mois », selon une sage-femme rencontrée sur les lieux, il apparaît donc opportun pour les acteurs du domaine d’être édifié sur l’évolution des pratiques du métier. Dans son discours de circonstance, la représentante de l’OMS au Gabon, Prince Olga Agodjan, a tenu à rappeler l’un des objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU qui est « d’ériger des standards de qualité de soins afin que l’accouchement soit une expérience positive pour la mère et le nouveau-né ».
Ainsi, quatre ateliers sur l’amélioration de l’offre de soins gynécologiques ont ponctué ces journées. Il s’agit de l’aide à l’expulsion instrumentale, de l’utilisation du partogramme de l’OMS en salle d’accouchement, de l’analyse du rythme cardiaque foetal, ainsi que le soin du nouveau-né.