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Gabon : la vente aux enchères des biens saisis devrait rapporter au moins 10 milliards en 2024

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673,5 milliards de FCFA d’impôts sur le revenu des sociétés pétrolières, 152,3 milliards de FCFA d’impôts sur le revenu des personnes physiques, près de 410 milliards de FCFA en taxes de biens et services. En 2024, les recettes budgétaires pourraient atteindre pas moins de 2834,9 milliards de FCFA, en hausse de plus de 15% par rapport à 2023. Au titre de ces recettes, figure la vente aux enchères des biens saisis, qui pourrait générer jusqu’à 10 milliards de FCFA comme évoqué dans le projet de loi de finance 2024. 

Grands crus, montres, voitures de luxe etc. Les biens saisis par l’Etat gabonais devraient faire l’objet de ventes tout au long de cette année 2024. Comme indiqué dans le projet de loi de finance 2024, les enchères de biens saisis dont les recettes n’avaient pas été budgétisées en 2023, pourraient générer à l’Etat pas moins de 10 milliards de FCFA cette année. Une belle somme qui, à titre de comparaison, serait quasiment identique au montant des cotisations CNAMGS attendues. 

20 milliards de FCFA issus de la vente de biens et services

Ignorées en 2023 comme on peut le souligner dans la Loi de finance rectificative (LFR), ces enchères de biens et services devraient donc activement participer à la collecte des 2834,9 milliards de FCFA de recettes budgétaires attendues en 2024. Des enchères auxquelles devraient également s’ajouter celles d’autres biens et services, générant globalement 20 milliards de FCFA pour les caisses de l’Etat.

Avec plusieurs projets structurants à l’ordre du jour dont plusieurs dans le domaine routier à l’image de la route Oyem-Medzeng dont le financement devrait nécessiter 30,9 milliards de FCFA ou encore le nouveau pont d’Ebel-Abanga et ses accessoires qui devraient nécessiter au moins 24 milliards de FCFA, les autorités de la transition verront d’un bon oeil cette recette budgétaire particulière et surtout, loin d’être négligeable. Reste désormais à savoir si ces ventes, obéiront aux règles de transparence attendues.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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